Orthographe enfin

Mon chien

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   S’il était doux et a ectueux envers nous, il montrait ses cro et grondait quand des inconnus pénétraient dans le jardin de ma grand-mère, ou que des mardeurs s’introduisaient la nuit dans notre grand jardin, de l’autre côté de la rue pour chaparder un potiron, quelques salades… ou même des rosiers nouvellement plant. Le dimanche, mes frères le promenai. Dans la rue, il était doile mais dès qu’ils arrivaient dans la plaine, Turc tirait si brusquement la chaîne* que mes frères étaient oblig de la lâch, il filait comme une flèche, les lévr n’étaient pas ses cousins. Notre Turc, haletant, la langue pendante, rentrait seul, s’instaait dans sa niche, attendait qu’on l’attache et nous regardait goguen. S’il existe un paradis pour les chiens je suis persuadé qu’il y a sa place et que le bon saint Pierre l’a pris en amitié.

   Édouard BLED, J’avais un an en 1900