Orthographe enfin

L’araignée

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   Élisabeth tourna le coutateur. Une lumière vive l’éblouit. Elle allait s’avancer vers l’armoire quand son cœur se crispa et ses jambes fléchrent. Muet d’horreur, elle considérait fixement le mur en face d’elle. Dans ce désert de pltre une énorme araignée noire s’étalait comme une tache d’encre aux prolongements . Elle poussa une clameur folle, se rua vers la porte, les marches et, toujours en hurlant, tomba dans les bras de tante Thérèse qui s’était levée de table pour la recevoir. On la pressa de questions. Elle reprit son souffle et .
   — Dans ma chambre, une araignée, une grosse araignée !
   — Ce n’est que ça ! dit tante Thérèse en riant. Il ne faut pas avoir peur des araignées ! Tu n’es pas une mouche ! Elles ne te feront pas de mal !
   — Je ne veux pas remonter là-haut, dit Élisabeth.
   Elle tremblait. Elle des dents.

   Henri TROYAT, La Grive