L’art du portrait

Caroline Dupayne

Les portraits qui suivent se présentent comme des arbres dépourvus de leur feuillage et de leurs fruits. Le texte est grammaticalement correct mais nombre de « caractérisants » ont été gommés, regroupés dans la fenêtre ci-dessous. Pour « colorer » le texte comme son auteur s’y est essayé, récrivez-les avec votre clavier à la place qui leur convient. Le bouton « Aide » offre une première lettre. Attention ! une faute de frappe et la réponse est incorrecte.

   à la fois inquisitrice et      en puissantes ondulations      en tweed de bonne qualité      franchement      immédiatement      légèrement      mais bien dessinée      ni belle   
   Caroline Dupayne lui fit une forte impression. Elle était aussi grande que son frère – pas loin d’un mètre quatre-vingts – des épaules larges, de longues jambes. Elle était vêtue d’un pantalon et d’une veste assortie avec un pull à col roulé. On ne pouvait pas la dire jolie , mais l’ossature qui sert d’étai à la beauté apparaissait dans les pommettes hautes et dans la ligne délicate du menton. Ses cheveux bruns, striés d’argent, étaient coupés court et coiffés en arrière , un style dont l’apparence décontractée nécessitait probablement, songea Dalgliesh, une coupe sophistiquée. Ses yeux sombres croisèrent les siens et soutinrent son regard avec une expression provocante. Elle n’était pas hostile, mais il sut qu’il avait en face de lui une adversaire possible.

   Phyllis Dorothy JAMES, La salle des meurtres, éd. Fayard, 2004, traduction française de Odile DEMANGE