L’art du portrait

Une femme d’âge moyen

Les portraits qui suivent se présentent comme des arbres dépourvus de leur feuillage et de leurs fruits. Le texte est grammaticalement correct mais nombre de « caractérisants » ont été gommés, regroupés dans la fenêtre ci-dessous. Pour « colorer » le texte comme son auteur s’y est essayé, récrivez-les avec votre clavier à la place qui leur convient. Le bouton « Aide » offre une première lettre. Attention ! une faute de frappe et la réponse est incorrecte.

   Détachés      de laine      large      lourde      sur la nuque      trop vif      un peu canaille      vulnérable   
   La porte d’entrée s’ouvrit moins d’une minute plus tard sur une femme, solidement charpentée, aux traits marqués. Sa chevelure brune était tirée en arrière au-dessus de son large front et rassemblée par un foulard noué. , ses cheveux luxuriants devaient lui prêter un air de gitane , mais aujourd’hui son visage morne, dont la seule trace de maquillage était une balafre de rouge à lèvres , donnait une impression de nudité . Dalgliesh lui donna un peu moins de quarante ans, mais les premiers ravages du temps apparaissaient déjà, les rides barrant le front, les petits plis d’amertume aux angles de la bouche. Elle était vêtue d’un pantalon noir et d’un pull ras du cou, sous une ample chemise violette.

   Phyllis Dorothy JAMES, La salle des meurtres, éd. Fayard, 2004, traduction française de Odile DEMANGE