L’art du portrait

Calder-Hale

Les portraits qui suivent se présentent comme des arbres dépourvus de leur feuillage et de leurs fruits. Le texte est grammaticalement correct mais nombre de « caractérisants » ont été gommés, regroupés dans la fenêtre ci-dessous. Pour « colorer » le texte comme son auteur s’y est essayé, récrivez-les avec votre clavier à la place qui leur convient. Le bouton « Aide » offre une première lettre. Attention ! une faute de frappe et la réponse est incorrecte.

   aux lignes précises      détachés des contingences terrestres      d’une largeur inhabituelle      et capables d’exploits physiques étonnants      étroit et      gris      haut      osseux      presque émacié      qu’on aurait pu les croire épilés      si      striées de blanc      trop   
   Calder-Hale était grand et mince, , avec un long visage et une grande bouche, . Ses cheveux, qui retombaient sur son front, grisonnaient irrégulièrement, des mèches d’or pâle lui prêtant une petite touche théâtrale. Son regard, sous des sourcils bien dessinés , était intelligent et donnait de la force à un visage qui, sans lui, aurait pu paraître un peu doux. Dalgliesh ne se laissa pas abuser par cette apparente délicatesse ; il avait connu des hommes qui avaient l’air d’érudits et qui étaient pourtant dotés d’une force peu commune, . Calder-Hale portait un pantalon fripé, une chemise à rayures, une cravate bleu pâle , au nœud défait, des pantoufles à carreaux et un long gilet de laine qui lui tombait presque jusqu’aux genoux. Sous l’effet de sa colère apparente, il s’était exprimé d’une voix de fausset qui parut délibérément forcée à Dalgliesh.

   Phyllis Dorothy JAMES, La salle des meurtres, éd. Fayard, 2004, traduction française de Odile DEMANGE