L’art du portrait

Lady Holstead

Les portraits qui suivent se présentent comme des arbres dépourvus de leur feuillage et de leurs fruits. Le texte est grammaticalement correct mais nombre de « caractérisants » ont été gommés, regroupés dans la fenêtre ci-dessous. Pour « colorer » le texte comme son auteur s’y est essayé, récrivez-les avec votre clavier à la place qui leur convient. Le bouton « Aide » offre une première lettre. Attention ! une faute de frappe et la réponse est incorrecte.

   blonds      délicate      dans cette perfection      de laiton      galbées      la jupe remontée au-dessus des genoux      lustre du      méticuleux      Malheureusement      parfaitement      parfaitement coupé      qui donnait une impression de fausseté   
      , Lady Holstead conférait à tout ce qui l’entourait un côté théâtral . Elle était vêtue d’un tailleur noir , d’un style un peu militaire, avec une jupe courte et une rangée de petits boutons aux poignets. Ses cheveux avaient l’air de sortir des mains du coiffeur et le maquillage, l’ombre de rouge sur les pommettes et le trait qui soulignait les lèvres ne pouvaient avoir été appliqués que par une main ferme. Elle était assise, , ses minces jambes allongées l’une à côté de l’autre, les os visibles sous le nylon. On pouvait lire le courage d’une femme qui tenait à être à son avantage pour affronter les tragédies de la vie, aussi bien que ses inconvénients mineurs.

   Phyllis Dorothy JAMES, La salle des meurtres, éd. Fayard, 2004, traduction française de Odile DEMANGE