L’art du portrait

Une femme intransigeante

Les portraits qui suivent se présentent comme des arbres dépourvus de leur feuillage et de leurs fruits. Le texte est grammaticalement correct mais nombre de « caractérisants » ont été gommés, regroupés dans la fenêtre ci-dessous. Pour « colorer » le texte comme son auteur s’y est essayé, récrivez-les avec votre clavier à la place qui leur convient. Le bouton « Aide » offre une première lettre. Attention ! une faute de frappe et la réponse est incorrecte.

   aucune      aux pores dilatés      avidement      enfoncés dans leur orbite      et intelligente      inflexible      l’ensemble de      ni féminité      noirs et      ou qui y avait renoncé      parfaitement      sur la défensive   
   Son visage reflétait une personnalité revêche,  ; forte , sans doute, mais sans douceur . Les yeux très sombres, , auraient été attirants s’ils n’avaient été cachés par une paire de sourcils rectilignes, si broussailleux, qu’ils donnaient à ses traits quelque chose de difforme. Elle avait un grand nez , une bouche mince, . C’était le visage d’une femme qui n’avait jamais transigé avec la vie, . Si elle se révélait la meurtrière, d’autres femmes sans doute scruteraient dans la presse les photographies de ce masque intraitable à la recherche des signes de dépravation, et finiraient par se déclarer peu étonnées.

   Phyllis Dorothy JAMES, Meurtres en blouse blanche, éd. Fayard, 1988, traduction française de Michèle HECHTER