L’art du portrait

Un autre moine

Les portraits qui suivent se présentent comme des arbres dépourvus de leur feuillage et de leurs fruits. Le texte est grammaticalement correct mais nombre de « caractérisants » ont été gommés, regroupés dans la fenêtre ci-dessous. Pour « colorer » le texte comme son auteur s’y est essayé, récrivez-les avec votre clavier à la place qui leur convient. Le bouton « Aide » offre une première lettre. Attention ! une faute de frappe et la réponse est incorrecte.

   à peine teintés de gris      bien coupée      dans son austère beauté      d’un soldat      foncé      haut      légèrement      noire      Peignés en arrière      plus      plus d’      que Dalgliesh ne s’y attendait      très   
   L’homme qui s’avança vers eux pour les accueillir était bien différent du gentil père Martin. Il mesurait un mètre quatre-vingts, et il était jeune . , ses cheveux châtain clair laissaient son front complètement dégagé. Une bouche sans concession, un nez crochu et un menton affirmé donnaient de la force à un visage qui, autrement, aurait été un peu conventionnel . Les yeux étaient tout à fait remarquables ; d’un bleu très limpide, ils avaient une couleur qui parut à Dalgliesh en contradiction avec l’intensité du regard qu’ils fixaient sur lui. Le visage était celui d’un homme d’action, plutôt que d’un intellectuel. La soutane de gabardine semblait incongrue sur un homme dégageant une telle force.

   Phyllis Dorothy JAMES, Meurtres en soutanes, éd. Fayard, 2001, traduction française de Éric DIACON