L’art du portrait

« Un portrait de Véronèse »

Les portraits qui suivent se présentent comme des arbres dépourvus de leur feuillage et de leurs fruits. Le texte est grammaticalement correct mais nombre de « caractérisants » ont été gommés, regroupés dans la fenêtre ci-dessous. Pour « colorer » le texte comme son auteur s’y est essayé, récrivez-les avec votre clavier à la place qui leur convient. Le bouton « Aide » offre une première lettre. Attention ! une faute de frappe et la réponse est incorrecte.

   à peine nuancée de rose      comme pour lisser sa chevelure      d’un geste familier      franc      léger      luisant      nette      opaque      pâle      petit      qu’on les distinguait à peine      si      un peu   
   Elle semblait un portrait de Véronèse avec ses cheveux d’un blond qu’on aurait dit avoir déteint sur sa chair, une chair d’aristocrate , ombrée d’un duvet, d’une sorte de velours qu’on apercevait quand le soleil la caressait. Ses yeux étaient bleus, de ce bleu qu’ont ceux des bonshommes en faïence de Hollande. Elle avait, sur l’aile gauche de la narine, un grain de beauté, un autre à droite, sur le menton, où frisaient quelques poils semblables à sa peau . Elle était grande, mûre de poitrine, ondoyante de la taille. Sa voix semblait parfois trop aiguë ; mais son rire jetait de la joie autour d’elle. Souvent, , elle portait ses deux mains à ses tempes .

   Guy DE MAUPASSANT, Une vie, éd. Le Soir, Coll. « La Bibliothèque du Soir »