L’art du portrait

Michaud

Les portraits qui suivent se présentent comme des arbres dépourvus de leur feuillage et de leurs fruits. Le texte est grammaticalement correct mais nombre de « caractérisants » ont été gommés, regroupés dans la fenêtre ci-dessous. Pour « colorer » le texte comme son auteur s’y est essayé, récrivez-les avec votre clavier à la place qui leur convient. Le bouton « Aide » offre une première lettre. Attention ! une faute de frappe et la réponse est incorrecte.

   abondants      belle      de roi      d’un ovale parfait      indices du courage physique      large et pur      noir      que le nez partageait également      rouge      toujours      un peu raide      vifs et perçants   
   Le garde-général attirait tout d’abord l’attention par une figure heureuse, , fine de contours, , perfection qui manque à la plupart des figures françaises. Tous les traits, quoique réguliers, ne manquaient pas d’expression, peut-être à cause d’un teint harmonieux où dominaient ces tons d’ocre et de rouge, . Les yeux brun clair, , ne marchandaient pas l’expression de la pensée, ils regardaient en face. Le front, , était encore mis en relief par des cheveux noirs . La probité, la décision, une sainte confiance animaient cette figure où le métier des armes avait laissé quelques rides sur le front. Michaud, entièrement vêtu de drap bleu , conservait le col de satin , et les bottes du militaire, comme il en offrait l’attitude . Les épaules s’effaçaient ; le buste était tendu comme si Michaud se trouvait encore sous les armes. Le ruban de la Légion d’honneur fleurissait sa boutonnière.

   Honoré DE BALZAC, Les Paysans, Première partie, chap. 5