L’art du portrait

Calyste du Guénic

Les portraits qui suivent se présentent comme des arbres dépourvus de leur feuillage et de leurs fruits. Le texte est grammaticalement correct mais nombre de « caractérisants » ont été gommés, regroupés dans la fenêtre ci-dessous. Pour « colorer » le texte comme son auteur s’y est essayé, récrivez-les avec votre clavier à la place qui leur convient. Le bouton « Aide » offre une première lettre. Attention ! une faute de frappe et la réponse est incorrecte.

   arquées      au-dessus des sourcils      bossué au milieu      brunes      comme de l’argent      de son énergie et      dernières      droit      en boucles      et loyale      milliers de      nerveux et      ovale      violent   
   M. du Guénic était un vieillard de haute taille, , sec, maigre. Son visage était ridé par des plis qui formaient des franges au-dessus des pommettes et . Son menton voulait rejoindre le nez, mais on voyait, dans le caractère de ce nez , les signes de sa résistance bretonne. Sa peau, marbrée de taches rouges qui paraissaient à travers ses rides, annonçait un tempérament sanguin, , fait pour les fatigues qui sans doute avaient préservé le baron de mainte apoplexie. Cette tête était couronnée d’une chevelure blanche , qui retombait sur les épaules. La figure, alors éteinte en partie, vivait par l’éclat de deux yeux noirs qui brillaient au fond de leurs orbites et jetaient les flammes d’une âme généreuse .

   D’après Honoré DE BALZAC, Béatrix