L’art du portrait

Les portraits qui suivent se présentent comme des arbres dépourvus de leur feuillage et de leurs fruits. Le texte est grammaticalement correct mais nombre de « caractérisants » ont été gommés, regroupés dans la fenêtre ci-dessous. Pour « colorer » le texte comme son auteur s’y est essayé, récrivez-les avec votre clavier à la place qui leur convient. Le bouton « Aide » offre une première lettre. Attention ! une faute de frappe et la réponse est incorrecte.

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Sylvain était un homme de trente ans, grand , avec une tête qui plaisait par quelque chose de naïf répandu sur ses traits. Il avait des cheveux châtains, , et dominant son front . Son nez d’ancien boxeur était aplati , sans être pour cela complètement déformé. Ses yeux bruns étaient petits – celui qu’on lui voyait, tout au moins, car l’autre était entièrement masqué par une enflure . Cela l’enlaidissait, lui déformait le visage, sans parvenir à rendre antipathiques ses traits où se lisait une certaine douceur contrastant singulièrement avec son physique . Il était vêtu en maçon. Il portait un pantalon de velours d’Amiens, , descendant en plis le long de ses jambes, et retenu par une ceinture . Sur le torse, il avait une espèce de gilet, taillé dans le même velours et sur lequel étaient cousues des manches de lustrine . Aux pieds, des espadrilles . Tout son accoutrement était couvert de plaques de mortier, et d’une poussière de chaux. Il avait ficelé sur la barre horizontale de sa bicyclette une pelle de maçon, . Et, tenant d’une main le guidon de son vélo, il équilibrait de l’autre, sur son épaule, un sac de ciment qui était censé contenir sa truelle et ses outils.

Maxence VAN DER MEERSCH, La maison dans la dune