L’art du portrait

Madame Jeanne

Les portraits qui suivent se présentent comme des arbres dépourvus de leur feuillage et de leurs fruits. Le texte est grammaticalement correct mais nombre de « caractérisants » ont été gommés, regroupés dans la fenêtre ci-dessous. Pour « colorer » le texte comme son auteur s’y est essayé, récrivez-les avec votre clavier à la place qui leur convient. Le bouton « Aide » offre une première lettre. Attention ! une faute de frappe et la réponse est incorrecte.

   à la mode d’autrefois      énormes      bonne      boulotte      brave      convenables      courtes      décents      en pied de marmite      filasse      généreux      gris, placides      gros      honnête      large, grasse, épanouie      luisante      molles et larges      ni répit      nus      petit      petite bonne      rouges, vermeils   
   Madame Jeanne était une femme, de quarante ans à peu près, ronde, , forte de poitrine et de hanches, et que son embonpoint n’empêchait pas de courir sans trêve du haut en bas de toute sa demeure. Elle portait toujours de longues robes , des tabliers de ménagère. Par en bas passaient ses jambes aux chevilles massives. Ses bras sortaient de ses manches, toujours relevées sur ses coudes et, , riches d’un sang qu’on sentait courir à fleur de peau, ils donnaient l’impression d’une santé florissante. Elle avait une figure, , que des veinules sillonnaient. Sa peau brillait de sueur et de graisse. Et, le nez , relevé , les yeux trop gros, , les lèvres , les cheveux tendus sous un chignon, , elle semblait une ménagère, bien plus que la patronne d’un bar.

   Maxence VAN DER MEERSCH, La maison dans la dune