L’art du portrait

Monsieur Henri

Les portraits qui suivent se présentent comme des arbres dépourvus de leur feuillage et de leurs fruits. Le texte est grammaticalement correct mais nombre de « caractérisants » ont été gommés, regroupés dans la fenêtre ci-dessous. Pour « colorer » le texte comme son auteur s’y est essayé, récrivez-les avec votre clavier à la place qui leur convient. Le bouton « Aide » offre une première lettre. Attention ! une faute de frappe et la réponse est incorrecte.

   à peine trop      cosmétiqué      d’un geste machinal      et aux ongles propres      et gras      et intelligente      et le velouté      et qui ne se refuse rien      et soignées      fréquemment      gris      humides et      par contraste      parfumées      poivre et sel      si   
   En face de Sylvain, derrière le comptoir, Monsieur Henri, rasé, poudré, , paraissait presque chétif. Il n’était pourtant pas mal de sa personne, lui non plus. De taille moyenne, la tête petite , il se soignait avec beaucoup de coquetterie, lissait ses cheveux , s’oignait la peau de crèmes , passait la main sur son menton, , pour apprécier la fraîcheur de son épiderme. Il avait d’ailleurs le teint rose d’un homme bien portant . Ses yeux luisaient d’une perpétuelle satisfaction de lui-même. Ses oreilles rouges, ses lèvres vermeilles, ses joues pleines, témoignaient d’une santé solide. Il avait des mains blanches , des mains d’oisif à la peau tendre . C’était l’homme content de son sort.

   Maxence VAN DER MEERSCH, La maison dans la dune