L’art du portrait

Samuel

Les portraits qui suivent se présentent comme des arbres dépourvus de leur feuillage et de leurs fruits. Le texte est grammaticalement correct mais nombre de « caractérisants » ont été gommés, regroupés dans la fenêtre ci-dessous. Pour « colorer » le texte comme son auteur s’y est essayé, récrivez-les avec votre clavier à la place qui leur convient. Le bouton « Aide » offre une première lettre. Attention ! une faute de frappe et la réponse est incorrecte.

   au regard éteint      Bien que voûté*      de gravité biblique      encore      et droit      et la massivité de ses membres      épaisse      grand      inculte      sans s’émouvoir      très grosse      vermeille encore malgré l’âge   
   La tante revenait. À son bras s’appuyait un vieillard, près de qui elle paraissait toute petite. Cela n’empêchait pas la tante de le semoncer avec vigueur, agitant la main violemment pour renforcer l’énergie de son discours. Le vieil homme, , continuait à marcher, avec l’air de quelqu’un qui a l’habitude de ces choses. , il était aussi haut que Sylvain. Il avait dû posséder une vigueur peu commune, à en juger par sa carrure . Sa tête, , semblait alourdie par une chevelure blanche, et une barbe qui foisonnait sur ses joues. Sylvain, qui ne l’avait qu’entrevu dans le jardin, l’admira. Il avait un nez fort , une grande bouche charnue, et des yeux bleu clair, . Il donnait une impression de sagesse, . Tout près de Sylvain seulement, il parut le voir.

   Maxence VAN DER MEERSCH, La maison dans la dune