L’art du portrait

Charles Cantwell de Wroxall

Les portraits qui suivent se présentent comme des arbres dépourvus de leur feuillage et de leurs fruits. Le texte est grammaticalement correct mais nombre de « caractérisants » ont été gommés, regroupés dans la fenêtre ci-dessous. Pour « colorer » le texte comme son auteur s’y est essayé, récrivez-les avec votre clavier à la place qui leur convient. Le bouton « Aide » offre une première lettre. Attention ! une faute de frappe et la réponse est incorrecte.

   audacieusement     aux boutons      avec dédain      de fin brocart      de tortue      en laine verte      et virile      longue      près du corps      prestement      qui lui balayait les épaules      si informes      taillée en pointe      vieilles   
   De son peigne en écaille , il lissa sa barbe , sa moustache et sa chevelure,  ; puis il s’habilla , enfila ses hauts‑de‑chausses, sa chemise de lin, son pourpoint et ses plus beaux bas, , qu’il remonta jusqu’aux cuisses pour les attacher à sa ceinture. Il tenait sa cotte‑hardie d’un cousin français, c’était un modèle bleu, , aux ornements de fourrure et d’ivoire. Il avait beau avoir passé quarante ans, il conservait une silhouette jeune , qu’il n’hésitait point à mettre en valeur. Comme il était à la cour, il compléta son costume par une très belle houppelande , qui s’arrêtait à la hauteur des cuisses. Enfin, , il enfila ses bottes1. Elles étaient si miteuses, , qu’il fit la grimace.

   Glenn COOPER, Le livre des âmes, traduit de l’américain par Carine CHICHEREAU, Le Cherche Midi, 2011

1 Des bottes neuves, commandées voici six semaines, devaient lui être remises le jour même mais, tombé malade, le bottier n’avait pu les confectionner : ce fait anodin allait avoir un effet déterminant sur le cours des événements*.