L’art du portrait

Julia Angellier  

Les portraits qui suivent se présentent comme des arbres dépourvus de leur feuillage et de leurs fruits. Le texte est grammaticalement correct mais nombre de « caractérisants » ont été gommés, regroupés dans la fenêtre ci-dessous. Pour « colorer » le texte comme son auteur s’y est essayé, récrivez-les avec votre clavier à la place qui leur convient. Le bouton « Aide » offre une première lettre. Attention ! une faute de frappe et la réponse est incorrecte.

   aux narines palpitantes      couleur aile de corbeau      curieusement      dessiné sans trace de mollesse      et le menton de douceur      et rouges      longs      lumineuse      petit      qui accentuait leur ligne oblique      remontant      si maigre   
   Il dévorait du regard ce visage aigu, , où les joues manquaient d’arrondi, . Était-ce cette dureté même qui le fascinait ? Ou bien les yeux écartés, si pâles sous l’arc des sourcils noirs , le nez , parfait, , les lèvres fines , et l’énorme chignon , plus noir encore de s’opposer à la blancheur du teint. Pas vraiment belle, du moins comme l’entendait la mode. Si petite, , avec cela. Non, pas belle, à coup sûr.

   Élisabeth BARBIER, Les gens de Mogador, Julia, Première partie, chapitre 1, éd. René Julliard, 1952, éd. Omnibus, 2011