L’art du portrait

Bref portrait de Madeleine Vernet, en contraste avec un style oublié par la mode

Les portraits qui suivent se présentent comme des arbres dépourvus de leur feuillage et de leurs fruits. Le texte est grammaticalement correct mais nombre de « caractérisants » ont été gommés, regroupés dans la fenêtre ci-dessous. Pour « colorer » le texte comme son auteur s’y est essayé, récrivez-les avec votre clavier à la place qui leur convient. Le bouton « Aide » offre une première lettre. Attention ! une faute de frappe et la réponse est incorrecte.

   à aigrettes      assez lugubrement      baleinés      carcel        cloche      de style Queen Mary      doubles      oubliés par la mode      ourlé de fourrure      pendus au cou      presque incongrue dans ce décor      seyant      sur le corsage      très   
   Dans le boudoir désuet de la vieille personne qu’elle était venue visiter ce jour-là, parmi ce cercle où triomphaient hausse-cols , faces-à-main , chaînes de montre drapées en sautoir , toquets et chignons en brioche , palatines, mantelets, et boas, , elle fut heureuse de découvrir, au premier coup d’œil, à côté d’une console sur laquelle brûlait une grosse lampe , la silhouette, , de sa tante Madeleine Vernet, vêtue d’un tailleur bleu , et coiffée d’un chapeau , qui se détachait dans le rond de clarté.

   Élisabeth BARBIER, Les gens de Mogador, Dominique, Deuxième partie, chapitre 4, éd. René Julliard, 1961, éd. Omnibus, 2011