L’art du portrait

Anne

Les portraits qui suivent se présentent comme des arbres dépourvus de leur feuillage et de leurs fruits. Le texte est grammaticalement correct mais nombre de « caractérisants » ont été gommés, regroupés dans la fenêtre ci-dessous. Pour « colorer » le texte comme son auteur s’y est essayé, récrivez-les avec votre clavier à la place qui leur convient. Le bouton « Aide » offre une première lettre. Attention ! une faute de frappe et la réponse est incorrecte.

   beaux      ce qui lui conférait un air austère      D’apparence fragile      du moins méditerranéenne      et blanches      l’écouter      longs      noirs      petite      souvent      très      un peu comme   
   Anne était le contraire de Julien1. Antoinette se demandait, en la voyant, comment elle avait pu lui donner cinq enfants. , c’était une femme aux cheveux bruns, , qu’elle nouait en chignon − . De grands yeux lui dévoraient le visage. Avec une peau bistre, on eût pu croire qu’elle était d’origine étrangère, . Elle avait un merveilleux sourire, avec des dents régulières , et c’est ce dernier qui avait dû séduire Julien de douze ans son aîné. Elle était une femme-enfant : il fallait s’occuper d’elle, . Sa qualité avait été de bien élever sa progéniture. Ils devaient obéir, dans ces temps difficiles2 ; le père, de ce côté, la soutenait amplement.

   Katia VALÈRE, Le destin d’Antoinette, Première partie, chapitre 8, éd. du Mot passant, 2009

1 Julien est l’époux d’Anne.

2 La Guerre 14-18 frappe cruellement, même à la campagne.