L’art du portrait

Antoinette

Les portraits qui suivent se présentent comme des arbres dépourvus de leur feuillage et de leurs fruits. Le texte est grammaticalement correct mais nombre de « caractérisants » ont été gommés, regroupés dans la fenêtre ci-dessous. Pour « colorer » le texte comme son auteur s’y est essayé, récrivez-les avec votre clavier à la place qui leur convient. Le bouton « Aide » offre une première lettre. Attention ! une faute de frappe et la réponse est incorrecte.

   à la nuque      aux reflets dorés      brun foncé      devenue      d’un goût* raffiné      et magnifique      et ronde      fines      indéfini      insistante      involontairement      qu’on eût dit un médaillon grec      qui illuminait tout son visage      sans extravagance      si      très à la mode   
   Ce qui résidait de particulier dans son visage étaient ses yeux. De couleur noisette , sensiblement tirés vers les tempes, leur expression tout à la fois , volontaire et douce retenait l’attention.
   Sa lourde chevelure, , maintenue en un chignon flou , flattait un ovale parfait . Seules quelques mèches frangeaient le front. Au coin de sa bouche délicatement dessinée hésitait un sourire . Tantôt fait d’une sorte de promesse, tantôt d’une gaieté retenue . Le corps semblait aussi séduisant que la tête. Son attrait tenait surtout dans une sensualité qui marquait ses gestes. Elle était très élégante. En ce matin, elle était vêtue d’une robe blanche . Il émanait de sa personne une classe, une amabilité extrêmement présentes.

   Katia VALÈRE, Le destin d’Antoinette, Deuxième partie, chapitre 19, éd. du Mot passant, 2009