L’art du portrait

Theresa Arundell  

Les portraits qui suivent se présentent comme des arbres dépourvus de leur feuillage et de leurs fruits. Le texte est grammaticalement correct mais nombre de « caractérisants » ont été gommés, regroupés dans la fenêtre ci-dessous. Pour « colorer » le texte comme son auteur s’y est essayé, récrivez-les avec votre clavier à la place qui leur convient. Le bouton « Aide » offre une première lettre. Attention ! une faute de frappe et la réponse est incorrecte.

   au bas mot      au teint crayeux      aux traits surchargés      comme      d’un noir de jais      d’une indifférence      écarlates      épilés selon un angle bizarre      et inquisiteur      et mince      lourdement maquillé      Seule tache de couleur      très      vingt-huit ou   
   Theresa Arundell devait avoir vingt-neuf ans. Elle était grande et faisait penser à une esquisse en noir et blanc, . Ses cheveux étaient noirs, , et son visage pâle . Ses sourcils, , lui donnaient une expression ironique. , ses lèvres semblaient une balafre entre ses joues . On avait en outre l’impression – et je n’aurais su dire pourquoi, car son attitude était languissante – qu’elle avait trois fois plus de ressort que le commun des mortels. On sentait en elle une énergie contenue. L’image d’un coup de fouet me traversa l’esprit. Son regard froid se posa sur moi1, puis sur Poirot.

   Agatha CHRISTIE, Dumb Witness, 1937, Témoin muet, chapitre 13, d’après la traduction de l’anglais par Élisabeth LUC, 1992

1 Le narrateur est le capitaine Arthur Hastings, ami et partenaire du détective Hercule Poirot.