L’art du portrait

Une ombre

Les portraits qui suivent se présentent comme des arbres dépourvus de leur feuillage et de leurs fruits. Le texte est grammaticalement correct mais nombre de « caractérisants » ont été gommés, regroupés dans la fenêtre ci-dessous. Pour « colorer » le texte comme son auteur s’y est essayé, récrivez-les avec votre clavier à la place qui leur convient. Le bouton « Aide » offre une première lettre. Attention ! une faute de frappe et la réponse est incorrecte.

   blonds      comme une offrande      délicatement      dans la pierre      de cuir      d’une femme      en croix      grands ouverts      longs      magnifique      marques de      nettement      peinte      presque enfantine      sanglante      sous elle      sur son front      tachée de sang   
   Déposé là , le corps était étendu. Elle portait une veste fauve , et ses cheveux qui pendaient de l’autel1 semblaient tirer son visage en arrière. Ses yeux bleus avaient une expression de candeur . Son visage était pâle et, , une étoile révélait l’impact de la balle qu’elle avait reçue. Sur sa joue gauche, des griffures étaient visibles. Ses jambes étaient repliées , et ses bras semblaient se tendre vers la voûte* et les chefs-d’œuvre de sculpture ciselés qui ornait le plafond.

   Christelle MAURIN, L’ombre du Soleil, III, Fayard, 2005 (Prix du quai des Orfèvres 2007)

1 La victime est allongée sur l’autel de la Chapelle royale   (Château de Versailles), consacrée à saint Louis, où le Roi-Soleil assistait à la messe quotidienne.