L’art du portrait

Alexis Zerda1

Les portraits qui suivent se présentent comme des arbres dépourvus de leur feuillage et de leurs fruits. Le texte est grammaticalement correct mais nombre de « caractérisants » ont été gommés, regroupés dans la fenêtre ci-dessous. Pour « colorer » le texte comme son auteur s’y est essayé, récrivez-les avec votre clavier à la place qui leur convient. Le bouton « Aide » offre une première lettre. Attention ! une faute de frappe et la réponse est incorrecte.

   abyssin      argenté     au visage anguleux      brun      et droit      impressionnant     le bas de      le lobe de      mal rasé      petite      presque translucides      tatouée      un peu trop fournis   
   Une photo. Celle d’un homme d’une quarantaine d’années . Ses sourcils tombants et le duvet au-dessus de ses lèvres formaient une sorte de X barré par un nez fin , éclairé par deux yeux vert clair, , plus proches de ceux d’un serpent que d’un chat . Deux autres détails sautaient aux yeux, un anneau planté dans son oreille gauche et une tête de mort dans son cou.

   D’après2 Michel BUSSI, Maman a tort, I. Marianne, Mardi, le jour de la guerre, chapitre 12, Presses de la Cité, 2015  

1 Dans le récit, Alexis Zerda serait le quatrième braqueur d’une bijouterie de Deauville, affaire dont la commandante Marianne Augresse est en charge.

2 La locution « boucle d’oreille » du texte original est remplacée par le mot « anneau » pour lever la possible hésitation, dans l’exercice, entre les caractérisants « impressionnant(e) » et « petite ».
Cette « grosse boucle d’oreille argentée coupant en deux le lobe de l’oreille » de celui qui « ressemble parfaitement au portrait supposé du motard anonyme de Deauville » se retrouve au chapitre 20, dans la séquence : Mercredi, le jour du voyage.