Poésie mon amie

La Maison paternelle

Chaque vers du poème ci-dessous présente un mot masqué. Replacez ces mots eu égard à la rime, au nombre de syllabes et à d’autres indices que vous ne manquerez pas d’observer.

   antique      cantique      ceci      dit      gothique      ici      lieux      malhonnête      nid      pieux      radieux      rustique      tête      vieux   
Depuis que mes cheveux sont blancs, que je suis ,
Une fois j’ai revu notre maison ,
Et le peuplier long comme un clocher ,
Et le petit jardin tout entouré de .

Une part de mon âme est restée en ces
Où ma calme jeunesse a chanté son .
J’ai remué la cendre au fond de l’âtre ,
Et des souvenirs morts ont jailli .

Mon sans gêne inconnu paraissait ,
Et les enfants riaient. Nul ne leur avait
Que leur humble demeure avait été mon .

Et quand je m’éloignai, tournant souvent la ,
Ils parlèrent très haut, et j’entendis  :
—  Ce vieux-là, pourquoi donc vient-il pleurer  ?

Léon-Pamphile LE MAY (1837-1918)