Analyse des propositions subordonnées

Diagramme de la période

À la fin, nous aussi, nous fîmes une relation, malgré mais par ma grand’mère car elle et Mme de Villeparisis tombèrent un matin l’une sur l’autre dans une porte et furent obligées de s’aborder non sans échanger au préalable des gestes de surprise, d’hésitation, exécuter des mouvements de recul, de doute et enfin des protestations de politesse et de joie comme dans certaines scènes de Molière où deux acteurs monologuant depuis longtemps chacun de son coté à quelques pas l’un de l’autre, sont censés ne pas s’être vus encore, et tout à coup s’aperçoivent, n’en peuvent croire leurs yeux, entrecoupent leurs propos, finalement parlent ensemble, le chœur ayant suivi le dialogue, et se jettent dans les bras l’un de l’autre.

Marcel PROUST, À l’ombre des jeunes filles en fleurs

fîmes
      P. indépendante absolue
tombèrent
      P. indépendante absolue coordonnée
furent obligées
      P. indépendante principale coordonnée
 
sont censés
    P. S. relative c. du nom « scènes »
 
s’aperçoivent
    P. S. relative c. du nom « scènes »
 
peuvent croire
    P. S. relative c. du nom « scènes »
 
entrecoupent
    P. S. relative c. du nom « scènes »
 
parlent
    P. S. relative c. du nom « scènes »
   
ayant suivi
  P. S. participe c. de temps (?) de « parlent »
 
se jettent
    P. S. relative c. du nom « scènes »