Analyse des propositions subordonnées

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1. Je ne savais pas alors ce que c’était que la timidité, cette souffrance intérieure qui nous poursuit jusque dans l’âge le plus avancé, qui refoule sur notre cœur les impressions les plus profondes, qui glace nos paroles, qui dénature dans notre bouche tout ce que nous essayons de dire, et ne nous permet de nous exprimer que par des mots vagues ou une ironie plus ou moins amère, comme si nous voulions nous venger sur nos sentiments mêmes de la douleur que nous éprouvons à ne pouvoir les faire connaître*.¹
   
   Benjamin CONSTANT, Adolphe
   
   

   ¹ Ce texte est puisé dans le recueil de Michel BERNARDY, Jeu verbal, et publié avec son autorisation.

   
   Quelle est la base principale ?
   
   
   Correction
2. Je ne savais pas alors ce que c’était que la timidité, cette souffrance intérieure qui nous poursuit jusque dans l’âge le plus avancé, qui refoule sur notre cœur les impressions les plus profondes, qui glace nos paroles, qui dénature dans notre bouche tout ce que nous essayons de dire, et ne nous permet de nous exprimer que par des mots vagues ou une ironie plus ou moins amère, comme si nous voulions nous venger sur nos sentiments mêmes de la douleur que nous éprouvons à ne pouvoir les faire connaître*.
   
   Benjamin CONSTANT, Adolphe
   
   Quelle affirmation est exacte à propos de « ce que c’était que la timidité » ?
   1.   ?    La répétition de « que » après « était » est fautive.
   2.   ?    Il faut écrire : « que c’était de la timidité »
   3.   ?    Le constituant emphatique y est appliqué.
3. Je ne savais pas alors ce que c’était que la timidité, cette souffrance intérieure qui nous poursuit jusque dans l’âge le plus avancé, qui refoule sur notre cœur les impressions les plus profondes, qui glace nos paroles, qui dénature dans notre bouche tout ce que nous essayons de dire, et ne nous permet de nous exprimer que par des mots vagues ou une ironie plus ou moins amère, comme si nous voulions nous venger sur nos sentiments mêmes de la douleur que nous éprouvons à ne pouvoir les faire connaître*.
   
   Benjamin CONSTANT, Adolphe
   
   Quel est l’antécédent de « qui » dans la proposition « qui glace nos paroles » ?
   
   
   Correction
4. Je ne savais pas alors ce que c’était que la timidité, cette souffrance intérieure qui nous poursuit jusque dans l’âge le plus avancé, qui refoule sur notre cœur les impressions les plus profondes, qui glace nos paroles, qui dénature dans notre bouche tout ce que nous essayons de dire, et ne nous permet de nous exprimer que par des mots vagues ou une ironie plus ou moins amère, comme si nous voulions nous venger sur nos sentiments mêmes de la douleur que nous éprouvons à ne pouvoir les faire connaître*.
   
   Benjamin CONSTANT, Adolphe
   
   Quelle est la nature et la fonction de la proposition dont la base est « essayons » ?
   1.   ?    Proposition subordonnée conjonctive apposée au nom « bouche »
   2.   ?    Proposition subordonnée relative complément du nom « bouche »
   3.   ?    Proposition subordonnée relative complément indirect d’objet de « dénature »
   4.   ?    Proposition subordonnée relative complément direct d’objet de « dénature »
5. Je ne savais pas alors ce que c’était que la timidité, cette souffrance intérieure qui nous poursuit jusque dans l’âge le plus avancé, qui refoule sur notre cœur les impressions les plus profondes, qui glace nos paroles, qui dénature dans notre bouche tout ce que nous essayons de dire, et ne nous permet de nous exprimer que par des mots vagues ou une ironie plus ou moins amère, comme si nous voulions nous venger sur nos sentiments mêmes de la douleur que nous éprouvons à ne pouvoir les faire connaître*.
   
   Benjamin CONSTANT, Adolphe
   
   Quel est le statut de « dire » ?
   1.   ?    « dire » est la base de la proposition infinitive complément direct d’objet
   2.   ?    Avec pour sujet celui de la base « nous essayons », il ne constitue pas une proposition.
   3.   ?    La phrase est mal construite : ce mot n’a pas de fonction.
6. Je ne savais pas alors ce que c’était que la timidité, cette souffrance intérieure qui nous poursuit jusque dans l’âge le plus avancé, qui refoule sur notre cœur les impressions les plus profondes, qui glace nos paroles, qui dénature dans notre bouche tout ce que nous essayons de dire, et ne nous permet de nous exprimer que par des mots vagues ou une ironie plus ou moins amère, comme si nous voulions nous venger sur nos sentiments mêmes de la douleur que nous éprouvons à ne pouvoir les faire connaître*.
   
   Benjamin CONSTANT, Adolphe
   
   Quel est le statut d’« exprimer » dans la forme verbale « permet de (nous) exprimer » ?
   1.   ?    Avec le même sujet que celui de la base « permet », l’infinitif ne constitue pas une proposition
   2.   ?    « exprimer » est la base d’une proposition infinitive complément de « permet ».
   3.   ?    La phrase est mal construite : ce mot n’a pas de fonction.
7. Je ne savais pas alors ce que c’était que la timidité, cette souffrance intérieure qui nous poursuit jusque dans l’âge le plus avancé, qui refoule sur notre cœur les impressions les plus profondes, qui glace nos paroles, qui dénature dans notre bouche tout ce que nous essayons de dire, et ne nous permet de nous exprimer que par des mots vagues ou une ironie plus ou moins amère, comme si nous voulions nous venger sur nos sentiments mêmes de la douleur que nous éprouvons à ne pouvoir les faire connaître*.
   
   Benjamin CONSTANT, Adolphe
   
   Quelle est la nature et la fonction de la proposition dont la base est « voulions venger » ?
   1.   ?    Proposition subordonnée conjonctive complément de condition de « permet d’exprimer »
   2.   ?    Proposition subordonnée conjonctive complément de manière de « permet d’exprimer »
   3.   ?    Proposition subordonnée conjonctive complément de cause de « permet d’exprimer »
   4.   ?    Proposition subordonnée conjonctive complément de conséquence de « permet d’exprimer »
8. Je ne savais pas alors ce que c’était que la timidité, cette souffrance intérieure qui nous poursuit jusque dans l’âge le plus avancé, qui refoule sur notre cœur les impressions les plus profondes, qui glace nos paroles, qui dénature dans notre bouche tout ce que nous essayons de dire, et ne nous permet de nous exprimer que par des mots vagues ou une ironie plus ou moins amère, comme si nous voulions nous venger sur nos sentiments mêmes de la douleur que nous éprouvons à ne pouvoir les faire connaître*.
   
   Benjamin CONSTANT, Adolphe
   
   Quelle est la nature et la fonction de la proposition dont la base est « éprouvons » ?
   1.   ?    Proposition subordonnée conjonctive complément de conséquence
   2.   ?    Proposition subordonnée conjonctive complément direct d’objet
   3.   ?    Proposition subordonnée conjonctive apposée au nom « douleur »
   4.   ?    Proposition subordonnée relative complément du nom « douleur »
9. Je ne savais pas alors ce que c’était que la timidité, cette souffrance intérieure qui nous poursuit jusque dans l’âge le plus avancé, qui refoule sur notre cœur les impressions les plus profondes, qui glace nos paroles, qui dénature dans notre bouche tout ce que nous essayons de dire, et ne nous permet de nous exprimer que par des mots vagues ou une ironie plus ou moins amère, comme si nous voulions nous venger sur nos sentiments mêmes de la douleur que nous éprouvons à ne pouvoir les faire connaître*.
   
   Benjamin CONSTANT, Adolphe
   
   Que remplace le pronom personnel « les » dans « les faire connaître* »
   
   
   Correction
   1.   ?    nos sentiments mêmes
   2.   ?    des mots vagues
   3.   ?    les impressions les plus profondes
   4.   ?    nos paroles