Descriptions de choix

Vieil hôtel particulier  

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   à crinoline      aux vantaux largement ouverts et      béantes      brutes      de l’éclat      de silence      d’ormes      en fer forgé      engoncés dans leur jabot romantique      flux de      française      gluant de mousse      goutte à goutte      grecque      grosses      infini      merveilleux      provinciaux      qu’on ne distinguait pas      rongé par le temps      tardives      verte      vieux   
   Les Duravel possèdent sur le cours Saint-André un hôtel particulier bâti vers la fin du XVIIIe siècle à l’époque où l’on hésitait entre la grâce et la simplicité . Extérieurement, on ne voyait qu’un mur de pierres presque tout entier recouvert de lierre. On entrait par un porche surmonté d’une lanterne qui, jadis, avait dû éclairer les rentrées de dames et de messieurs . Sitôt le portail franchi, on se glissait dans un de ces jardins pleins , d’arbres et de fleurs. Pas très loin de l’entrée et bénéficiant du fanal de la rue, un faune de pierre, , se mirait dans l’eau d’un bassin où une source , coulait . Pour gagner la demeure des Duravel, il fallait suivre une allée sous laquelle régnait déjà une ombre épaisse. On devait se guider sur les lumières du rez-de-chaussée dont les fenêtres permettaient d’apercevoir une assistance nombreuse. À quelques pas du perron, un bavardage venait vous chercher et vous entraîner. Il n’y avait plus alors qu’à se laisser emporter par cette espèce de pépiement pour atteindre le seuil de la maison où un domestique attendait pour vous débarrasser de vos affaires.

   Charles EXBRAYAT, Ton amour et ma jeunesse, Chapitre premier, II, éd. Librairie des Champs-Élysées, 1972