Descriptions de choix

Improbable jardin  

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Le monde de Boris Vian est un monde pour le moins atypique : les descriptions, portraits et dialogues présentés ici en sont quelques exemples parmi de nombreux autres.

   à contour carré      aux tiges filiformes      comme autant d’algues      crémeux      de cristal      de leur tronc rugueux      discrètes      en fleurs sèches      en rideaux      et nervuré de blanc      gravelés      métalliques      monstrueuses      multiples      nourries et      ou modestes      partiellement      touffes de      vert      vives   
   Le jardin s’accrochait à la falaise et des essences variées croissaient sur ses parties abruptes, accessibles à la rigueur, mais laissées le plus souvent à l’état de nature. Il y avait des calaïos, dont le feuillage bleu-violet par-dessous est vert tendre à l’extérieur ; des ormades sauvages, , bossuées de nodosités , qui s’épanouissaient comme des meringues de sang, aux tiges filiformes, des rêvioles lustrées de gris perle, de longues grappes de garillias accrochés aux basses branches des arancarias, des sirtes, des mayanges bleues, diverses espèces de bécabunga1, dont l’épais tapis abritait de petites grenouilles , des haies de cormarin, de cannaïs, de sensiaires, mille fleurs pétulantes terrées dans les angles de roc, épandues le long des murs du jardin, rampant au sol , jaillissant de partout, ou se glissant autour des barres de la grille. Plus haut, le jardin horizontal était divisé en pelouses fraîches, coupées de sentiers . Des arbres crevaient le sol . (…)
   L’air frais de la mer nappait la falaise entière. En haut, à la place du soleil, il y avait une flamme creuse .

   Boris VIAN, L’arrache-cœur, Première partie, IX, Éditions Fayard, 1953

1 À l’exception du bécabunga, l’auteur invente purement et simplement le nom des plantes de ce jardin  .