Le dialogue

J’accuse… le jacuzzi !  

M. BACKELJAU, Objets connectés, avez-vous une âme ?  

Pour rendre au dialogue sa cohérence et sa gradation, déplacez dans le bon ordre les éléments de la colonne droite vers ceux de la colonne gauche. La typographie est un indice.

« Les objets connectés intelligents se multiplient et se diversifient tendant à s’intégrer dans un système holistique. » (Ordiphone   de votre serviteur)

« J’ai toujours rêvé que mon ordinateur soit aussi simple à utiliser que mon téléphone ; eh bien, ce rêve est devenu réalité : je ne comprends plus comment utiliser mon téléphone. » (Bjarne STROUSTRUP 

« Si l’on considère intelligent un téléphone qui fait ce que l’être humain lui demande, on peut estimer intelligent l’être humain qui décroche son téléphone quand il sonne. (Votre serviteur)

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« Tiens ! Nous recevons une curieuse facture…
— Comment ça : « curieuse » ?
— Oui, curieuse, écoute : « Frais de balnéothérapie… »
— De « balnéothérapie » ? Nous n’avons ni sauna ni jacuzzi ni hammam !
— Il est mis : « Utilisation abusive de savon et de shampooing… »
— Qu’est-ce que cette histoire de shampooing ?
— « … ayant obstrué mes canalisations, impliquant la remise en état… »
— Là, je tombe des nues !
— Attends ! Je vois : « … attaché à un établissement de Lille… » !
— Ah ! Quand nous étions à l’hôtel ! Le spa ! Je les appelle !
— Oui, Monsieur, cette facture est bien émise par notre « Spa ».
— Je ne comprends pas ! Un spa qui envoie une facture ?
— Cette mesure doit conscientiser nos assistants connectés, Monsieur.
— Je pensais avoir cependant réglé les frais de notre séjour !
— Vous devez savoir, Monsieur, que notre Spa est free-lance
— J’accuse ce jacuzzi  d’abus de position virtuelle ! »