Le dialogue

Ne pas déranger  

D’après Nadine MONFILS, Les Folles enquêtes de Magritte et Georgette : Les fantômes de Bruges, chap. 41, Robert Laffont/La bête noire, 2022

Pour rendre au dialogue sa cohérence et sa gradation, déplacez dans le bon ordre les éléments de la colonne droite vers ceux de la colonne gauche. La typographie est un indice.

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« Bonjour ! Nous avons un message de la plus haute importance à transmettre à votre patronne.
— Elle est souffrante. De quoi s’agit-il ?
— Nous ne pouvons le communiquer qu’à elle-même. C’est top secret !
— Voilà deux jours que Madame est enfermée dans sa chambre et ne veut voir personne.
— Hum… Vous voyez cette peinture, là, près de l’escalier ?
— Celle qui ne ressemble à rien ?
— C’est mon mari qui l’a peinte.
— Des petits fonctionnaires qui peinturlurent, j’en connais. C’est comme ma femme qui fait du tricot.
— Je doute que les pulls de votre épouse se vendent aussi cher que les tableaux de mon mari.
— Oh !
— Un jour ou l’autre, votre patronne apprendra ce que nous avions à lui révéler sur ce tableau…
— Sans doute, quand elle sera rétablie.
— Découvrant alors que vous ne nous aviez pas laissés* entrer, elle vous mettra à la porte.
— Bon, d’accord, mais le zinneke reste dehors.
— C’est pas un zinneke, mais un loulou de Poméranie !
— Alors, prenez votre Poméranie dans vos bras, pour pas salir les tapis. »