L’art du portrait

Angèle Rignon

Les portraits qui suivent se présentent comme des arbres dépourvus de leur feuillage et de leurs fruits. Le texte est grammaticalement correct mais nombre de « caractérisants » ont été gommés, regroupés dans la fenêtre ci-dessous. Pour « colorer » le texte comme son auteur s’y est essayé, récrivez-les avec votre clavier à la place qui leur convient. Le bouton « Aide » offre une première lettre. Attention ! une faute de frappe et la réponse est incorrecte.

   ancienne      blanc      d’un œil vif      des contes pour enfants sages      en piqué1      grise      le réseau de      longue      minuscule      petite      relevé sur la nuque      toute   
   Angèle Rignon était une mémé proprette au visage avenant sous ses rides. Elle semblait flotter dans son chemisier impeccable porté sous un caraco de laine . Sa jupe tombait jusqu’à terre, achevant de lui donner une allure de poupée , confortée par un chignon . Elle pinçait son nez d’un lorgnon par-dessus lequel elle observait choses et gens, ce qui lui conférait une tournure de bonne maman .

   Jean CONTRUCCI, Rendez-vous au moulin du diable, chapitre 19, éditions Jean-Claude Lattès, 2014

1 Le piqué   est une étoffe formée de deux épaisseurs superposées, maintenues par des piqûres formant un dessin régulier, et entre lesquelles peut s’intercaler un rembourrage.