Emploi des temps et modes

On veut jouer au gangster ?  

Sachant que le texte est rédigé au passé – hormis le discours direct, évidemment – conjuguez les verbes dont l’infinitif apparaît dans le champ à remplir, au temps requis et au mode qui convient, en respectant les règles d’accord. Un ou deux indices vous aideront mais écornent le score.

À la limite entre récit et description, le tableau ou scène expose une suite rapide de faits, sans coupure temporelle ou spatiale entre eux. Présentés comme un ensemble, ils donnent l’image d’une composition.

   — Nous qu’il y a quelqu’un ! , sinon nous la porte !
   Quelques secondes , puis on une voix d’homme  :
   — , Emilia !
   Craintive, la protestation d’Emilia jusqu’aux policiers1 :
   — Ottavio, je t’en  ! -toi ! Tu…
   —  de et  !
   Une clé dans la serrure. , la signora Emilia . La porte s’, le commissaire s’, mais presque aussitôt, et en vitesse, devant le canon d’un fusil sur lui. Zampol, qui ne s’ pas à la manœuvre de son supérieur, sur la poitrine ce dernier qui, en plus, lui cruellement sur les pieds. Alessandro un hurlement de douleur, d’un juron :
   — Per bacco ! 2
   Pour ses pieds, que Tarchinini , l’inspecteur brutalement son chef dans le dos et, horrifié, Roméo se arriver, sans pouvoir se retenir, sur le canon du fusil par le dénommé Ottavio, qui brutalement à Roméo :
   — -vous !
   Le mari de Giulietta aurait bien voulu s’arrêter, mais, déséquilibré, il ne le et, , , il en bolide jusqu’au fusil, dont il instinctivement le canon. Non moins instinctivement Ottavio sur la gâchette et la charge de chevrotines, après au passage un des pans de la veste du commissaire, s’en se loger dans le plancher, entre les chaussures de Zampol, qui en jusqu’aux yeux. Le cri d’effroi d’Emilia, celui de surprise d’Ottavio se au juron de l’inspecteur et au glapissement d’épouvante du commissaire, pour former une clameur composite immédiatement suivie d’un silence épais où chacun sur ce qui se si… C’était encore Ottavio le plus affecté. Il de tous ses membres. L’œil mauvais, la mâchoire en avant, Alessandro lui son revolver sous le nez :
   — Ma que ! On jouer au gangster, à ce que je , eh ?

   Charles EXBRAYAT, Le plus beau des bersagliers, Chapitre III, éd. Librairie des Champs-Élysées, 1970

1 Le commissaire Roméo Tarchinini et l’inspecteur Alessandro Zampol, son adjoint.

2 Parbleu !