Quatorze (Suite)

Perle

Sur la route du retour, l’évocation de la compagne de mon ami m’envahissait l’esprit.

De fines ridules ramenaient parfois à l’humaine condition son visage de déesse à l’ovale très régulier, aux pommettes hautes, à la peau satinée et au grain velouté, encadré d’épais cheveux noirs qui accompagnaient souplement le moindre mouvement de la tête mais reprenaient aussitôt leur position naturelle.

De très grands yeux noirs, attentifs mais comme tournés vers l’infini, au regard à la fois chaud et profond, une bouche d’où sortait une voix chantante au timbre un peu acidulé, des dents de porcelaine, une finesse de traits dessinés avec harmonie et toutefois sans cesse retracés en une agile modulation.

Un corps fluet mais qu’on devinait plein de vie, un je‑ne‑sais‑quoi de force retenue, de volonté souple et de grâce, une présence intelligente et sereine.

Je me dis que mon ami avait trouvé en elle le complément flatteur de ses qualités propres et de ses attentes.

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