Bassin scolaire (Suite)

On m’épie

Tous sens en alerte, je me concentre, j’inspire profondément, je laisse l’air vicié quitter mes poumons. Je répète l’opération. Une fois encore, lentement. Pour fugace que fût la perception, j’en conserve l’étrange prégnance…

Me voici tourmenté !

Comme un promeneur parfois se retourne car il lui semble être épié, je quitte l’écran des yeux, je lâche le clavier, je cesse d’écrire : j’ai la curieuse sensation d’être lu…

M. BACKELJAU

Fin

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