Commentaires (extraits choisis)

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Nancy a écrit le 01/01/09 :

À plusieurs reprises, j’ai tenté de vous adresser un courriel mais ma ligne – je veux dire : mes lignes ne sont pas bonnes et la communication, je le crains, passera mal. Le message, que je réduis donc au minimum, était bien : « Tous mes vœux vous accompagnent en 2009 ! »

 

Votre serviteur a répondu le 01/01/09 :

La même houle secoue nos vaisseaux : il m’est également impossible de garder les yeux en face des lignes… Dans ce monde agité, je souhaite à chacun de puiser en soi les forces pour rendre viable la planète lecture et la planète tout court ! Bon an neuf, bonne année 2009 à toutes et à tous !

 

Gilles Lustre a écrit le 01/01/09 :

Voyez la solution que je préconise.

 

Votre serviteur a répondu le 01/01/09 :

Voyez la réponse que je vous transmets pareillement.

 

Piet Toresk a écrit le 02/01/09 :
Aux temps qui sont les vôtres, vous avez dû boire trop d’hydromel, tomber d’une bretèche ou prendre mal un trait de baliste ! Aussi vous souhaitè-je* (ou : souhaité-je, en orthographe du millénaire précédent) un prompt retour en 2009 !

 

Votre serviteur a émis cette réserve le 02/01/09 :
Le sieur Toresk oublie que son impétueuse monture carambola hier mon haquet, que ledit fieffé heurta du chef ainsi male caillasse, que son morticole observa chez l’infortuné sire fièvre maligne et noires humeurs et que dame Toresk, sise au chevet de son compère, se signa à maintes reprises à l’entendre battre la breloque… Matines, laudes, vêpres et complies furent vaines dévotions ; cataplasmes et embrocations, piètres baumes. Je croise les doigts pour que le bougre se rétablisse avant Carnaval.

 

Gilles Lustre a écrit le 03/01/09 :
Je vous laisse en document annexé une dernière précision.

 

Votre serviteur a surenchéri le 03/01/09 :
Pour terminer le tour de cette question, je vous livre ce document annexé.

 

Piet Toresk a repris la plume le 04/01/09 :
Cette fois, plus de doute. Votre spirale qui tombe en quenouille en est la patente preuve : si vous n’êtes pas d’un autre âge, vous vivez sur une autre planète ! Pourquoi perdre mon temps à vous adresser un commentaire sinon pour prendre vos égarements pour faits d’humour ?

 

Votre serviteur a répliqué le 04/01/09 :
D’abord, votre question, toute rhétorique qu’elle soit, comporte dans la même phrase deux occurrences de la préposition « pour » : pas beau le tableau ! Ensuite ma « spirale » est un mollusque conchoïde servi avec un filet de papier, autrement nommé « cornet de caricoles ». Enfin, je ne vis pas sur une autre planète : comme le Gargantua de Rabelais, mais singulièrement, je fais le plat net.

 

Chr. alias Bérénice & votre serviteur ont écrit le 11/01/09 :

Bérénice  —
Derrière tout créneau, vous menez le combat,
Comme au four, au moulin, vous êtes toujours là.
Ce sont les diagrammes que vous peaufinez :
Maintenant, de vecteurs, vous les enrichissez !
Votre serviteur  —
Vous m’espionnez, ma mie, vous parcourez mes pages
L’attention en éveil, l’œil à l’affût du neuf.
Et quand germe le grain, et quand vous voyez l’œuf,
Vous vous ébahissez au cœur de mes ouvrages.
Sans moi, vous n’êtes point et sans vous je suis peu :
Je me mets au travail, vous le faites savoir.
Toute opinion de vous est mise sur le feu
Si bien que l’un de l’autre on semble le miroir.

 

Chr. alias Bérénice & votre serviteur ont écrit le 18/01/09 :

Bérénice  —
Sept vers de neuf syllabes en un acrostiche
Sur le mot Atomium, voilà la belle affiche !
Votre serviteur  —
Neuf syllabes pour neuf boules, un vers par lettre :
Voilà l’œuvrette que je souhaitais soumettre
Au jury du concours Langue française en fête ;
Elle a l’heur de vous plaire, alors l’affaire est faite.

 

Jules Toupet de le Brocarder a écrit le 23/01/09 :
En dépit de la haute estime en laquelle je vous tiens, accordez-moi de vous adresser cette réserve : dans la dernière version de la nouvelle Ce soir-là, je lis le mot « korrigan » et je me demande si vous ne pensiez pas à « l’origan »…

 

Votre serviteur a répondu le 23/01/09 :
Bien que le narrateur soit en effet dans une cuisine, il n’est pas question de thym et de marjolaine ni de serpolet et d’origan mais, étrange n’est-il pas ? de korrigan. Et, même si la cuisine de cuius  ne semble pas celle du narrateur, c’est bien lui qui conduit le récit selon sa recette.

 

Juliette a écrit le 29/01/09 :  
Je suis restée plusieurs heures devant mon ordi à appuyer sur la touche F5 pour rafraîchir l’écran. Mes efforts ne furent pas vains : j’ai pu capter cet après-midi, à 4 h 44, les cinq huit du compteur de visites comme vous le fîtes le 13 septembre dernier pour les cinq sept.

 

Votre serviteur a répondu le 29/01/09 :
Votre intervention met cette règle en lumière : outre un, vingt et cent, les numéraux sont invariables.

 

Pierre d’Achoppement a écrit le 06/03/09 :

 

Votre serviteur a répondu le 06/03/09 :
Auriez-vous chu dans la brèche dessinée de votre main sans doute sur votre table de travail ? Je consens toutefois volontiers à votre requête : cliquez sur la tache pour la gommer, recouvrer aussitôt vos esprits et peut-être reprendre la tâche.

 

A. Laure, votre serviteur, Bérénice, Jean Intransi & le chœur ont écrit le 18/03/09 :    

A. Laure  —
Je n’ai rien à vous dire et pourtant je ressens
Le besoin impérieux de vous le déclarer.
Alors je prends la plume et, tant qu’à vous parler,
Ce sont ces quelques vers dont je vous fais présent.
Votre serviteur  —
Vous vous faites pressée de m’offrir un quatrain
Dépourvu d’autre sens que sa propre existence.
Ainsi échangeons-nous par cette expérience
L’absence d’autre objet que de faire un huitain.
Bérénice  —
Puisque le but n’est pas d’exprimer un avis
Ou plutôt que la fin est de n’avoir rien dit
Tout en ayant parlé, je vous envoie ce mot
Qui fera un douzain sans le moindre propos.
Le chœur  —
Le puzzle de la vie est plus complexe encore
Quand les ensembles vides que vous voulez être –
Partout et nulle part, on ne sait où vous mettre ! –
De toute pièce font un air de métaphore.
Jean Intransi  —
L’irrépressible envie de dire prend le pas
Sur l’objet du discours, sur le corps du message.
Il est un excédent de signe et de verbiage
Sur l’objet signifié : tel est bien l’embarras !
Le chœur  —
Vous voyez du souci où il n’est que bonheur.
Ils parlent de la forme et de sa dynamique,
De la magie du verbe et puis de sa pratique :
Six quatrains écrits à la gloire du rhéteur…
Quand en effet l’on parle en suivant la mesure
Attentif à la rime et du rythme soucieux,
Même en ne disant rien, on le dit beaucoup mieux.
Le septième quatrain bouclé, il faut conclure.
Ensemble  —
Feignant de n’aborder nul thème ni sujet,
Feignant de ne rien dire de quelque importance,
Nous (Ils) ne recherchons (ent) que du vers la fulgurance,
Si bien que huit quatrains occupent ce feuillet.
Comme on dit à Paris, il faut que le vers saille,
Et Bruxelles aussi aime le vers qui vaille.
Disons, chantons, notons ce qui nous (leur) tient à cœur.
Voici trente-six vers vantant le rimailleur.  

 

Nancy & votre serviteur ont écrit le 04/04/09 :  

Nancy  —
Pouvez-vous m’ôter de l’esprit un doute qui me turlupine ? Je suis sûre d’avoir vu le premier avril la fausse horloge de votre page d’accueil tourner à l’envers. Quand je m’en épanche autour de moi, on me prétend que j’affabule.
Votre serviteur  —
Je pourrais laisser ces interrogations vous tarauder et donner ainsi prétexte à de tumultueux débats en cours mais préférons au risible le lisible. Durant deux tours d’horloge en effet, « Cours toujours » a brossé dans le sens contraire du poil.

 

Chr. alias Bérénice & votre serviteur ont écrit le 20/05/09 :  

Bérénice  —
Eau de Dior ! Voici qu’une troisième icône
Fait son apparition du côté des Auteurs !
Fermement je me tiens sur mon antique trône
Pour ne point me pâmer devant tant de splendeurs !
Votre serviteur  —
Cette icône est la fleur que je vous ai jetée,
Un brin de fantaisie, une charmante idée,
Un rien qui vous épate, une étincelle qui
Sous vos tranquilles yeux aura soudain jailli.
Bérénice  —
Et la troisième icône a une sœur jumelle :
Sur Bien noté, je vois la petite nouvelle.
Votre serviteur  —
Ces pictos n’apparaissent qu’en cas de doublon.
Mais ils distinguent lien interne et lien externe : 
Le parcours dans le site le premier gouverne ;
Tout autre mouvement relève du second.
À cette règle doit tout renvoi se soumettre :
Seul un lien extérieur ouvre une autre fenêtre.
Deux icônes complètent cette collection :
Petit haut-parleur et point d’interrogation.

 

Dix ans plus tard, votre serviteur a précisé le 20/05/19 :  

Votre serviteur  —
Nos neuf icônes désormais sont vectorielles       ; 
Récemment, trois nouvelles vinrent s’ajouter,
De la même facture, aux six originelles :
Les boutons regarder, basculer et fermer.

 

Chr. alias Bérénice & votre serviteur ont surenchéri le 08/04/21 :  C9

Bérénice  —
Serait-ce mon ordi ou mon navigateur,
Ou serais-je la proie de confusion mentale ?
Vos icônes ont pris aujourd’hui de l’ampleur :
Cette taille convient très bien à ma focale.
Votre serviteur  —
Aux canons de la Toile, je me suis soumis
Sans inférer pourtant sur la hauteur de ligne ;
J’espère avoir trouvé le juste compromis :
Votre correspondance en est un heureux signe.
J’ai aussi simplifié l’icône basculer
De sorte qu’elle soit plus claire et plus lisible ;
Je m’en sers une fois – sinon pour la citer ;
Vous pouvez, croyez-moi, passer le site au crible.
Or donc, pour désigner ce bouton singulier,
On parlerait d’hapax en lexicographie ;
Et cette unicité, je veux la conserver :
De ce bouton, je ne ferai nulle copie

 

Piet Toresk a écrit le 20/05/09 :
À propos de l’icône-lien dont il est question dans le commentaire précédent, comment se fait-il que cette image figure sur la page des auteurs alors que je n’en vois nulle trace dans le code-source de cette même page ?

 

Votre serviteur a répondu le 20/05/09 :
Remarque pertinente mais observation incomplète. Le code-source de la page des auteurs montre que les cinq cent soixante et un* liens assortis de l’icône sont affectés de la classe « ico », laquelle renvoie à la feuille de style. Ainsi chaque lien ne doit-il plus mentionner l’adresse de l’image ni donc une désignation alternative en conformité avec le service de validation. Dès lors la page s’allège-t-elle de près de la moitié des caractères. Attention ! l’affichage de l’icône est soumis à la présence d’un texte de lien ou, le cas échéant, d’une espace insécable.

Ajout du 08/04/2021 : La page des auteurs compte actuellement huit cent soixante icônes*.

 

Nancy a écrit le 19/06/09 :
C’est en parcourant les commentaires que j’ai découvert votre « cryptographe », lequel se cache derrière deux liens en cascade. Depuis quand cette petite ingéniosité figure-t-elle sur votre site et pourquoi ne pas en avoir fait la publicité ?

 

Votre serviteur a répondu le 19/06/09 :
J’avais élaboré ce petit algorithme début juin. À l’approche des examens, je ne voulais toutefois pas détourner les étudiants de leurs activités : je n’en ai donc pas touché mot. Voici le lien pour atteindre directement le cryptographe. Bonnes vacances !

 

Paul Émiste, votre serviteur & Chr. alias Bérénice ont écrit le 23/06/09 :

Paul Émiste  —
Ils m’essorent vos vers mi-fuges mi-pètes  .
On réclame des profs et point des poètes !
Votre serviteur  —
Vos hendécasyllabes bien aiguisés
Montrent que vous aussi affûtez vos flèches :
Vous lancez sur orbite des traits revêches
Sans mettre de gants mais en comptant les pieds !
Bérénice  —
Je vois : vous vous croyez déjà en vacances
Et contre la raison acceptez ainsi
Lire aussi bien qu’écrire ces insolences :
Si j’étais vous, j’en eusse le cœur meurtri !
Votre serviteur  —
J’admire votre force d’indignation :
Fût-ce en onze syllabes, et dans ce cas
Peut-être davantage, il ne convient pas
De se laisser aller à la dérision.
Bérénice, votre serviteur  —
Jouons-nous des fâcheux : qu’ils se sédimentent,
Qu’ils se volatilisent, peu nous importe !
Et qu’ils fassent silence ou qu’ils argumentent,
En sorte nous ferons qu’ils prennent la porte !
Paul Émiste  —
Avec vous, l’on ne sait sur quel pied danser :
Sommes-nous facétieux, vous nous dédaignez,
Mais est-on rigoureux, l’on est éconduit,
Si bien que de l’effort l’on n’a point le fruit !
Or mon but n’était pas de vous offenser :
Je voulais simplement faire rigoler.
Bérénice, votre serviteur  —
Elle aura fait long feu cette polémique,
Nous savons apprécier la plaisanterie.
Que l’on écrive mais aussi que l’on rie :
Vous êtes bienvenu dans notre fabrique.
Ensemble  —
Le conflit est clos et l’entente cordiale.
Évitons les frictions : telle est la morale.
Que l’horizon soit clair : regardons au loin
Et construisons ensemble un commun destin.

 

Juliette & votre serviteur ont écrit le 08/07/09 :

Juliette  —
Les « bulles » de votre « Dernier mot » semblent ne pas être des images mais bien du texte ! Et « l’Atomium vectoriel », dont les figures géométriques sont « réactives », ne semble pas davantage être une image !
Votre serviteur  —

Pour le « Dernier mot », mon but était d’afficher un texte dans un phylactère sans pour autant me servir d’une image. L’éditeur MsWord permet d’insérer une telle « forme automatique » et d’enregistrer la page sous un format de la Toile.

Quant à la figure de l’Atomium, j’ai fait pareil, mais en affectant des liens aux axes (douze arêtes et quatre diagonales composées chacune de deux segments) vers les vingt chapitres du site ainsi qu’aux sphères, vers ses neuf extensions, si bien que l’édifice devient une sorte de carte heuristique.

Vous l’avez remarqué : ces éléments sont des figures vectorielles et non des images… Actuellement hélas ! seul le navigateur Windows affiche correctement ces pages codées sous MsWord.

 

Gilles Lustre & votre serviteur ont écrit le 09/07/09 :

Gilles Lustre  —
Si votre « Dernier mot » laisse entendre qu’aucune image n’illustre votre site, outre les six icônes, les vecteurs des diagrammes, quelques images en fenêtre surgissante, le fameux « trou » ici-même, je découvre quatre images, dont une animée, sur la page Vous vaguez çà et là !
Votre serviteur  —
Congrue est votre observation. La page épinglée, en effet, recèle quatre images : encore faut-il amener le curseur vers un des coins de l’écran pour déclencher « l’événement* »…

 

Piet Toresk a écrit le 10/08/09 :
Tous vos discours sont bien séduisants mais je ne vois pas concrètement quelle est leur portée réelle. Au fait : vous n’évoquez jamais la pédagogie et je me demande si vous pratiquez seulement une méthode.

 

Votre serviteur a répondu le 10/08/09 :
Le professeur qui seulement accompagne ses élèves ne leur donne guère de raison de se dépasser. Celui qui conserve de la distance ne leur donne guère l’envie de le rejoindre. C’est un grand art que de faire comprendre aux élèves qu’on les accompagne dans l’effort, qu’on ne les repousse pas quand ils baissent les bras, mais qu’on souhaite les côtoyer dans la compétence, le progrès et le savoir. Modeste fut mon rôle.

Dans la Critique de l’école des femmes, Dorante s’exclame : « (…) c’est une étrange entreprise que de faire rire les honnêtes gens ! » ; inviter les jeunes esprits à l’étude n’est-ce point là une activité de la même espèce ?

 

Chr. alias Bérénice & votre serviteur ont écrit le 29/08/09 :

Bérénice  —
Dites-moi : vous vous fîtes discret en ces pages.
Depuis quelques semaines, j’attends impatiente
Que l’oracle s’exprime, qu’enfin il consente
Éclairer mon esprit de ses propos très sages.
Votre serviteur  —
Un travail de vacances m’évita l’ennui :
Le thème du rapport de l’image à l’écrit,
Illustré par Magritte  , qui a son Musée,
De ce petit album m’aura donné l’idée.

 

Votre serviteur, Chr. alias Bérénice & le chœur ont écrit le 09/09/09 :    

Votre serviteur  —
Les classes sont formées, on a repris ses marques,
Les amarres levées, le vaisseau appareille.
À un savoir nouveau, ton attention s’éveille,
Sur des terres nouvelles, bientôt tu débarques.
Bérénice  —
Mon ami, je ne puis partir à votre allure !
Reprenez votre souffle et me laissez venir
À votre fait, selon le rythme et la mesure :
Pour arriver à point, nul besoin de courir !
Votre serviteur  —
J’ai perdu Bérénice, je ne l’entends plus ;
Mais où est-elle donc ? mais que fait-elle encore ?
Elle s’en est allée et nos liens sont rompus,
Elle m’a échappé alors que je l’adore !
Je souffre de souffrir, je pleure de pleurer
Celle qui m’inspirait, celle que j’admirais ;
Ma plume pitoyable pleut sur le papier
Mouillé de mon chagrin quand mort est le palais.
Bérénice  —
Mon ami, ne montez pas sur vos grands chevaux !
Si je m’éloigne un peu, je ne suis pas partie.
Permettez que j’emporte une once de folie
Qui donne un rien de sel au noir de vos tableaux.
Le chœur  —
Le vieux topique du « Je t’aime moi non plus »
Dans le répertoire est un des couplets connus.
Avec belle constance, ces deux-là y goûtent* :
Au collier de nouvelles perles ils ajoutent.

 

A. Laure a écrit le 16/09/09 :

Je vous écris le seize
Qui rime avec le treize.
Vous pensez Eurydice
Et dites Bérénice.
Votre mal est bénin :
Nul besoin de vaccin.
Si votre muse est lasse,
Très bien je la remplace.

 

Votre serviteur a répondu le 17/09/09 :

Le dix-sept je dis c’est trop gentil.
Ma muse a le devoir d’être ici.
Ces vers impairs lui rappelleront :
Perdre son poète n’est pas bon !

 

Chr. alias Bérénice a conclu le 19/09/09 :

C’est la ruse
D’une muse
Qui dit neuf
Le dix-neuf
Rien de plus.

 

Votre serviteur a écrit le 20/09/09 :
P…

 

Jean Intransi est intervenu le 20/09/09 :  
Là, je salue ce degré zéro de l’écriture, ce minimalisme resplendissant, ce laconisme débridé, ce triomphe du non-dit ! Par sa sobriété syntaxique et son ascèse lexicale, cette initiale élevée au rang phrastique me bouleverse ! Quelle décantation !

 

Votre serviteur a répliqué le 20/09/09 :
Les mots me manquent pour répondre aux vôtres. Sans doute en va-t-il mieux ainsi : ce « P » m’avait échappé !

 

Votre serviteur a finalement répondu à Bérénice le 21/09/09 :

Ce « P » prématuré
Voulait annoncer cette
« Place au neuf » pour vous plaire :
Il m’a fallu parfaire
En effet la recette
Avant de l’éditer…
L’ajout le plus récent
Sera ici présent.

 

Chr. alias Bérénice & votre serviteur ont écrit le 11/10/09 :

Bérénice  —
Comme il faisait un temps, la semaine passée,
À ne pas mettre un pied dehors tant il pleuvait,
Tant l’orage grondait, tant le ciel s’acharnait,
À écrire ces vers, je me suis amusée.
Votre serviteur  —
Vous vous rîtes, pardi ! de ces intempéries,
Avec éclat vous vous jouâtes des éclairs,
Vous comptâtes les pieds bien à l’abri des pluies,
Vous vous plûtes au jeu des rimes sans impairs.
Ensemble  —
Petite pluie de vers claire et rafraîchissante,
Échange de tendresse et parole plaisante,
Tête à tête affable et délicat abandon :
Quand souffle la tempête, douce est la maison.

 

Votre serviteur a écrit le 15/10/09 :

Un trèfle quadrilobe un poète perdu
Rencontra sous son pas : il prit le végétal
Avec délicatesse et sans cérémonial
Il le couvrit de mots, le posa et s’en fut.
Le printemps revenu, le poète passant
Par là vit un jardin tout de trèfles couvert
Dont les feuilles par quatre offraient jaune sur vert
Comme une anthologie au flâneur souriant.

 

Chr. alias Bérénice a écrit le 24/10/09 :
Puisque vous concourûtes naguère au concours « Bruxelles, ville des mots », avec votre acrostiche sur l’Atomium, et que vous avez rédigé un billet sur Simenon où il est question de la gare des Guillemins, j’ai dégoté pour vous un acrostiche de Véronique Dubois, rapprochant cette construction du qualificatif « élégante ».

 

Votre serviteur a répondu le 24/10/09 :
Vous fîtes bien. Je dis mieux : voici un acrostiche associant les mots « gare » et « mirage », ainsi que quelques autres pièces de la même plume.

 

Chr. alias Bérénice & votre serviteur ont écrit le 09/11/09 :

Bérénice  —
Je voudrais vous parler des oiseaux et des fleurs
Mais ma tête ploie sous les cris et les clameurs ;
Je voudrais vous chanter un air de liberté
Mais mon cœur cède sous le poids de la cité.
Votre serviteur  —
Je voudrais vous parler de science et de progrès
Mais mon corps est pesant et mon travail mauvais ;
Je voudrais vous chanter l’air des arts et des lettres
Mais j’ai peur de porter de la glèbe à mes guêtres.
Ensemble  —
Ainsi sommes-nous faits : sans cesse nous tendons
Vers un idéal que jamais nous n’atteignons ;
Mais il nous semble bon de toujours le viser,
Soucieux à tout moment de nous améliorer.

 

Tom a écrit le 24/11/09 :

Acceptez mon bonjour, Monsieur le Professeur,
Recevez d’un élève un petit compliment :
Sachez que j’apprécie fort votre dévouement,
Votre esprit rigoureux et votre bonne humeur.

 

Votre serviteur a répondu le 24/11/09 :

Tout près des examens, cet élogieux écho
Paraît diplomatique sinon cauteleux…
Mais si adroitement tourné, si mélodieux
Que sans doute j’en suis l’auteur incognito…

 

Rémi Miré a écrit le 06/12/09 :
Pavuisqavue vavous avavez utavilavisavé à qavuelqavues ravepravisaves un mavessavagave cavodavé, pavermavettavez qavue j’usave icavi davu mavêmave savubtaverfavugave pavour vavous adravessaver cave clavin d’œil en cavatavimavinavi.

 

Votre serviteur a répondu le 06/12/09 :
Amavusavantave intavervaventavion javavavanavaisave d’un autaveur qavui, savi j’en cravois Wavikavipavedavia, davoit êtrave âgavé dave onzave à traveizave ans. Jave savalavue mavon havonavoravablave cavorravespavondavant pavar lave mavêmave idaviomave.

 

Chr. alias Bérénice & votre serviteur ont écrit le 12/12/09 :

Bérénice  —
Bientôt l’année prend fin et vous courez toujours ;
L’an neuf est proche et vous donnez encore cours !

Votre serviteur  —
D’une flamme assurée brûle mon feu sacré,
Votre tendre intérêt sans cesse l’alimente.
Mais les plus grands destins connaissent cette loi :
Il est un moment où il faut rentrer chez soi !
Je vais prendre congé, pas besoin que je mente,
Car dans deux mois d’ici, je serai retraité.

Je ne fuis pas, je ne m’esquive pas : je pars,
Sans regret, sans aigreur, avant le mois de mars.
Une dernière fois, elle a sonné la cloche ;
Après trente-sept ans en classe, je décroche.
Je n’ai pas vu venir le gris dans mes cheveux
Mais les ans ont passé, bientôt je serai vieux.

En cette fin d’année… civile, je salue
Mes élèves car je ne pourrai plus le faire
Lorsque finira la présente année scolaire :
Que le succès couronne leur peine assidue !
C’est le travail en classe, avec eux ou sans eux,
Qui a nourri mon cours et l’a rendu fameux.

Ce que j’ai adoré, vais-je le renverser ?
Je laisse mes cahiers ouverts au monde entier :
Le site restera en ligne évidemment.
L’idée me viendra-t-elle d’aller plus avant ?
L’avenir répondra à cette existentielle
Question qui, en l’instant, ne m’est pas plaie mortelle.

Comme à tous mes collègues, à mon remplaçant,
Je souhaite un avenir créatif et brillant ;
Que l’année qui s’annonce leur donne l’ardeur,
La patience et l’esprit qui siéent au professeur !
À vous aussi, j’adresse mes vœux empressés
De bonheur, comme à ceux qui sont ici passés.

 

Chr. alias Bérénice & votre serviteur ont écrit le 01/01/10 :

Bérénice  —
Eussé-je été cardiaque, je n’en serais plus
À dire les moments que par vous j’ai vécus.
Vous faillîtes me perdre avec vos facéties :
Le terme bogue sur le parcours transversal
Attira mon regard et, par un clic fatal,
Me fit plonger au cœur d’étranges avaries !
Votre serviteur  —
Votre déconvenue me paraît excessive :
Votre navigateur d’une façon hâtive
Après quelques alarmes se sera fermé ;
Suivre les instructions vous l’aurait épargné…
La première victime de la parodie
Des écrans bleus jadis fréquents sur nos ordis,
Qui se prit tristement les pieds dans le tapis,
Fut celle qui n’était nullement pressentie…
Bérénice  —
Monsieur qui savez tout, indiquez-moi l’issue
Car j’ai beau lire et j’ai beau faire : je m’englue !
Votre serviteur  —
Quand l’aide est proposée, cliquez sur « valider » ;
Quand vient le sablier, laissez-le travailler.
Les clics intempestifs conduisent à l’impasse ;
Mais si l’on réfléchit, facilement l’on passe :
L’on retrouve la page récemment quittée
Avant les trilles de l’alerte qui réveille,
Avant que retentisse à la fragile oreille
La note qui découd et la belle embardée !  

 

Jean Quigrogne & Jean Quirit ont écrit le 03/01/10 :
—  Les puces et les foulebogues  vont bien ensemble !
—  Ce bogue est une blague de blogue, je présume…

 

Votre serviteur a répondu le 03/01/10 :
Juste un SEMBLANT de petit maliciel  pour passer le temps en passant le premier de l’an. Mes bons vœux vous accompagnent !

 

Juliette a écrit le 18/01/10 :    

Ce sont trois paires d’as qu’affiche le compteur
Du site « Cours toujours » en ce lundi matin,
Lequel suit son petit bonhomme de chemin
Laissant derrière lui un bilan très flatteur.

 

Votre serviteur a répondu le 18/01/10 :

Vous m’écrivez en vers : soyez-en remerciée !
Vous vous intéressez au sort de mon travail
Et observez sa progression dans le détail :
Vous m’en voyez ému, j’en reste bouche bée.
Mais je serais goujat si je n’écrivais pas
Ce mot : je vous salue, Juliette, chapeau bas.

 

Yaël a écrit le 11/02/10 :
Il semble que vous partiez à la retraite… Profitez bien de ce temps mérité de repos : vu la qualité de ce site, vous n’avez pas dû ménager votre peine… Très cordialement. Une collègue parisienne.

 

Votre serviteur a répondu le 11/02/10 :
Comme vous m’adressez ce mot bien sympathique par formulaire et ne me laissez pas de courriel, je ne puis vous remercier personnellement : je le fais donc par le biais des commentaires. Je vous adresse un chaleureux bonjour et vous souhaite franc succès dans votre vie professionnelle.

Je pense vous avoir retrouvée, Yaël, sur la Toile : Le Boub Site ne manque ni de couleur ni de diversité. Bonne route à vous-même et à vos élèves !

 

Votre serviteur a écrit le 24/02/10 :
J’exprime ici ma gratitude envers les membres de la direction de l’Institut Bischoffsheim et envers mes collègues pour la chaleureuse cérémonie qu’ils ont mise sur pied afin de saluer mon départ à la retraite. Que les élèves et les visiteurs du site qui m’ont adressé des vœux sachent aussi combien j’ai été sensible à leur geste. Je forme le souhait qu’eux aussi reçoivent un jour pareil afflux de sympathie.

 

Nora a écrit le 06/03/10 :
Je viens de regarder ma montre : il est 10 h 11 !

 

Votre serviteur a répondu le 06/03/10 :
Je sais : cela arrive ! Hier déjà, par exemple. Mais, si la proposition est grammaticalement exacte, elle l’est rarement, écrite au présent, du point de vue logique ! Ou vous dactylographiez très vite ou le temps s’est arrêté…
Théophile Gautier soupirait en cet alexandrin :

L’heure devient minute et fuit à tire d’ailes !
Et Lamartine :
Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !

Consignons tout ceci dans une minute, vous savez : l’original d’un document, et nous ferons de cette minute un instant à l’abri du temps.

 

Chr. alias Bérénice & votre serviteur ont écrit le 13/03/10 :

Bérénice  —
Pourquoi ne faites-vous point une rime en « ah ! »
Juste un petit quatrain pour crier hosanna,
Un poème où l’on puisse pousser des hourras,
Quelques vers où résonnent les alléluias ?
Votre serviteur  —
Ne savez-vous plus que nous le fîmes déjà ?
Sur le mode mineur, chacun en conviendra ;
Mais vos désirs recueillent toujours mon visa :
Et illico presto, je vous écris cela.
Ensemble  —
Reprenons donc en chœur et avec maestria :
Grandes orgues, sonnez et donnez-nous le « la »,
Entonnons ce refrain en partant de l’alpha,
Chantons toute la gamme jusqu’à l’oméga !

 

Votre serviteur & Chr. alias Bérénice ont écrit le 01/04/10 :

Votre serviteur  —
N’entendez-vous pas du matin la fraîcheur* ?
Ne voyez-vous pas des roses la senteur ?
Ne goûtez*-vous pas de la biche la danse ?
Ne sentez-vous pas du pinson la romance ?
Faut-il que vos sens soient sens dessus dessous
Pour ne point saisir le printemps avec nous ?
Bérénice  —
Votre cœur s’emballe et soudain je m’affole,
Vous perdez la tête comme la boussole :
Une camomille vous fera grand bien.
Quittez l’impair et prenez l’alexandrin !
Vous n’êtes du bois qui fait le romantique :
Ne fussé-je* là, vous seriez pathétique !
Ensemble  —
L’hendécasyllabe n’est plus de notre âge
Il nous fait danser avec un pied de trop :
Nous ne sommes pas faits pour un tel galop !
Il nous fait sauter un pied mis de côté :
Nous n’avons plus une telle habileté !
Fuyons la falaise et préférons la plage.

 

Votre serviteur & Chr. alias Bérénice ont écrit le 18/04/10 :  

Votre serviteur  —
Je vous propose ici quelques rimes en or :
Je serai, ma mie, votre chercheur de trésor.
Armé d’un bon tamis, je remuerai l’Eldor
Ado pour vous toujours et je serai votre or-
Pailleur
de fond en comble, moi qui vous appor-
Terai le luxe et la fortune pour décor.
Bérénice  —
Vous pêchez, je le crains, mon bon ami, par or-
Gueil ! La proposition est à mes yeux biscor-
Nue ! Vous fîtes jadis des avances plus cor-
Diales et moins matérialistes. Vous débor-
Dez de cynisme et j’attendais l’air du ténor.
Quittez cette scène et prenez le corridor !
Votre serviteur  —
Vous sapez mes effets et mon triomphe cor-
Rompez ! Mes rêves de vous et de sous sabor-
Dez ! Déjà voyez mes larmes d’alligator !
Bérénice  —
Vous m’offriez la lune et je ne vous appor-
Tais que dédain : je me suis montrée catégor
Ique. Or vous me comblez et m’étonnez encor.

 

Jean Quirit, votre serviteur & Jean Quigrogne ont écrit le 29/04/10 :  

Jean Quirit  —
Étincelants, vos vers sont cependant fragiles :
Il nous serait pénible qu’ils perdissent pied…
Jean Quigrogne  —
Permettez un conseil : veillez donc à ce qu’ils
Ne soient vus que par qui ne les jette au panier !
Votre serviteur  —
Où mettrais-je mon vers s’il n’avait point de nerf ?
Je mettrais mon verrou si frêle était mon vers !
Du tout ! Ce vers est là pour que chacun s’en serve :
Je n’ai pas l’intention d’en faire une conserve !
Jean Quirit  —
Vous avez, dirait-on, laissé tomber vos vers,
En mille et un morceaux, ils se sont fracassés :
Tous ces débris de mots aussitôt ramassés,
Vous les avez rangés trop vite et de travers !
Votre serviteur  —
À vous lire, j’aurais fait culbuter mes vers,
En cent et un fragments, ils se seraient brisés :
Tous ces éclats d’écrits aussitôt rassemblés,
Je les ai replacés bien vite et sans travers !
Jean Quigrogne  —
Le vernis de vos vers éblouit ou craquèle* ;
Je ne vois que reflets, je n’y vois que du creux.
Le frêle émail se raie et la formule pèle ;
Rien d’élevé, rien de puissant, rien de sérieux.
Votre serviteur  —
Je ne demande pas qu’on m’élève une stèle ;
Vous voyez ce que vous voulez : ce sont vos yeux.
Vous écrivez ici et suivez mon modèle ;
Pour vous il est trop tard : mon style est contagieux !

 

Piet Toresk a écrit le 01/05/10 :
Assez !

 

Votre serviteur a répondu le 01/05/10 :
En lisant entre les lignes, on devine que vous avez dû écrire « ASSEZ » assez grand. Comme on le voit, deux interlignes de la police de caractères habituelle zèbrent votre « mot » reproduit à l’échelle… Mais, comme le fit jadis Jean Intransi, mon autre contradicteur, vous ajoutez un commentaire pour en déplorer la profusion. Paradoxe ! Enfin, si l’adverbe « assez » commence par la première lettre de notre alphabet et se termine par la dernière, « encore » finit par son initiale.

Non seulement, Monsieur Toresk, votre mot n’a pas pris racine mais, croyez que je le déplore, il s’est pris dans les ronces ! J’espère que vos chardons n’envahiront pas tout mon site : je vous en tiendrais rigueur… et pour responsable !

 

Chr. alias Bérénice & votre serviteur ont écrit le 21/05/10 :

Bérénice  —
Vous êtes fabuleux, vous en rendez-vous compte ?
Votre imagination ne connaît pas de fin,
Votre inventivité s’exerce avec entrain,
Votre style est subtil, votre écriture est prompte.
Votre serviteur  —
Si vous n’étiez pas là, je devrais vous créer.
Je me vois dans vos yeux aussi bien qu’en moi-même.
Vous cultivez, vous moissonnez ce que je sème.
Grâce à vous mon ouvrage a l’heur de persister.

 

Nora a écrit le 01/06/10 :
Un cap est atteint : entré dans sa sixième année, « Cours toujours » compte son premier lustre !

 

Votre serviteur a répondu le 01/06/10 :
Oui, oui. Mais faisons la lumière sur le « lustre » : quelle est l’origine de ce mot ? Elle remonte à l’Antiquité romaine : voyons le Trésor de la langue française informatisé ou le Dictionnaire de l’Académie française dans sa neuvième édition.

 

Piet Toresk & votre serviteur ont écrit le 19/06/10 :

Piet Toresk  —
Utilisateur inconditionnel de Macintosh,  je navigue sur la Toile, comme vous dites, avec Safari. Votre Atomium vectoriel n’apparaissait pas sur mon écran ! Or, voilà qu’à présent non seulement je vois l’image mais les liens de la carte du site fonctionnent. J’en reste sans voix.
Votre serviteur  —

« Cours toujours » est calibré (c’est ainsi que vous dites ?) pour MsExplorer. Cependant, l’internaute n’utilisant pas ce navigateur est provisoirement dirigé vers une autre page dont l’image, sans être vectorielle, comporte vingt-neuf zones qui le sont en effet.

Je cherche une méthode pour rendre cette image également vectorielle. Oui : j’aime la géométrie, c’est la grammaire de l’espace.

 

Juliette a écrit le 23/06/10 :  
Hier, mardi, j’ai saisi une copie d’écran de votre page d’accueil avec la suite 123456 affichée par le compteur de visites. Qu’en pensez-vous ?

 

Votre serviteur a répondu le 23/06/10 :

Un, deux, trois, quat’ , cinq, six :
L’instant était propice ;
Six, cinq, quat’ trois, deux, un :
L’acte était opportun.

 

Piet Toresk aurait écrit le 23/06/10 :
Ajoutez que ce cliché d’écran fut pris à 12 h 34, 56 secondes, et tout le monde vous croira !

 

Jean Intransi a écrit le 23/06/10 :  
Je suppose que vous aimez les gauf’ garnies de suc’ en poud’ pour écrire « quat’ » sans vergogne ! Cet effritement du groupe consonantique combiné me laisse pantois !

 

Votre serviteur a répondu le 23/06/10 :
Le but était de composer un vers de six syllabes avec les six premiers nombres. N’y voyez pas un relâchement de la diction. Suivant une consonne, l’ ou l’ ont droit de cité, je veux dire le droit d’être articulés. Mais, que faites-vous de la licence poétique ?

 

Chr. alias Bérénice & votre serviteur ont écrit le 01/07/10 :

Bérénice  —
J’aime votre portrait de lettres sans image.
J’aime choisir le fond : je prends le bleu l’hiver ;
En automne, les ors ; et le printemps, le vert ;
À la côte en été, d’argent est l’affichage.
Votre serviteur  —
Et vous ne dites rien du portrait noir et blanc :
Contraste qui me donne l’air avantageux ;
Les lettres de mon nom s’y distinguent le mieux :
Le gris souris du fond me fait le faciès franc !

 

Piet Toresk & votre serviteur ont écrit le 18/07/10 :

Piet Toresk  —
Je suis estomaqué ! Voici que les bulles de votre Dernier mot s’affichent avec le navigateur Safari  de mon Macintosh !
Votre serviteur  —

Oui, et avec Firefox, Chrome et Opera également. Les bulles sont deux fichiers vectoriels svg, conçus avec Inkscape, insérés dans une page html  normale, remplaçant désormais la version historique générée par MsWord pour MsExplorer, devenue caduque.

Ajout de mai 2016 : Les deux bulles de ce Dernier mot sont à présent le fait d’un code css3 pur et simple.

Dans la foulée, j’ai redessiné l’Atomium   en temps que figure vectorielle dans le format svg. Le fichier de repli constitué d’une image normale mais divisée en zones réactives passe aux archives à titre d’exemple tandis qu’est écartée la version d’origine conçue et enregistrée sous MsWord et lue seulement par MsExplorer.

 

Jean Intransi & votre serviteur ont écrit le 01/08/10 :  

Jean Intransi  —

Vos séries de trente-six exercices se sont irrémédiablement figées et je doute que vous puissiez ajouter quelque texte que ce soit à ces sommaires pétrifiés. En matière de portrait par exemple, je vous mets au défi d’en proposer un de plus !

Votre serviteur  —

La gageure est plaisante et je la relève volontiers. Voici trois ou quatre portraits lacunaires dont les lecteurs de cette réponse seront les premiers à connaître l’existence :
Calyste du Guénic, Maître Frenhofer, Eden et Des Hermies.

Et pour contrer une éventuelle réplique, je vous offre trois ou quatre descriptions lacunaires inédites :
Salle de lecture, L’Atlantique vu de West-Briar et le Salon de Chantelouve.

Ajout du 21/03/11 : Le portrait de Charles Cantwell de Wroxall présente le personnage en train de se vêtir.

Ajout du 01/08/11 : Le portrait d’un quêteux.

Ajout du 08/01/12 : L’heure de la moisson. (Et cætera * *)

 

Chr. alias Bérénice & votre serviteur ont écrit le 13/08/10 :

Bérénice  —
Oh ! un vendredi treize un récit de vampire :
Vous ne pouviez sans doute pas proposer pire !
Votre serviteur  —
Comme vous l’écrivez, il s’agit d’un récit :
Ce texte ne doit pas inquiéter votre nuit !
Car l’épouvante ici n’est que pure fiction :
Fâcher le visiteur n’est pas mon intention.
Et la date et le jour ? Pure coïncidence !
N’y voyez pas de quelque malice l’essence.

 

Votre serviteur a écrit à ses anciens collègues et élèves le 01/09/10 :  

Depuis trente-huit ans, c’est la première fois
Que je ne « rentre » pas en votre compagnie ;
Je reste sur le quai, vous menez votre vie,
Je pense à vous et vous partez sans moi ce mois
Pour une riche et belle année car c’est ainsi
Que je vous la souhaite, instructive, édifiante,
Pleine de découverte et d’étude patiente ;
Quand vous œuvrerez là, je le ferai ici.
Vous me manquez un peu, comme ce lieu sacré
Où, des années durant, je fus à donner cours,
Où chacun ensemence le champ du possible,
Avec intelligence et volonté paisible,
Où l’on peine parfois, où l’on apprend toujours,
Où se goûte* la joie du travail partagé.

 

Chr. alias Bérénice & votre serviteur ont écrit le 22/09/10 :

Bérénice  —
Vos pages d’exercices n’ont plus les boutons
Chargés de bords épais : mes félicitations !
Votre serviteur  —
Le texte se voit mieux, les boutons affinés :
Je les trouvais vieillots, je les ai modifiés.

 

Chr. alias Bérénice & votre serviteur ont écrit le 10/10/10 :

Bérénice  —
C’est la journée du triple dix et vous n’en dites
Rien, absolument rien : vous négligez nos rites !
Votre serviteur  —
Se tutoierait-on, « dis », écrirait-on un « dit »,
Ce serait la journée des cinq di : cas fortuit !
Bérénice  —
Qu’est-ce que j’en dis là ? Moi, je fais : ah ! ah ! ah !
Vous tenez votre humour du Petit Almanach !

 

Chr. alias Bérénice & votre serviteur ont écrit le 01/11/10 :

Bérénice  —
Mon
Bonjour.
La question
Posée ce jour
Est d’ajouter une
Syllabe à chaque vers
Que vous avez la fortune
De composer en un éclair.
Votre serviteur  —
Mes
Respects.
L’exercice
Est un supplice !
Voici ma réplique,
C’est celle de l’expert :
Je vous dirai que ce vers
Est appelé vers rhopalique  .
Ensemble  —
On
Cultive
Le filon,
On enjolive.
On cherche le mot
Qui convient au fricot.
On galope après la rime
Qui convienne à un tel régime.
Oui,
Le jeu
Nous séduit,
Et pas un peu !
Le défi est chouette !
Dans les cordes du poète.
On remet donc le couvert :
On se plaît à croiser le vers.
Ces
Huitains
Très contraints
Mais pas mal faits
Ont l’air de fanions,
Triangles littéraires
Polygones légendaires,
Dont les sommets nous atteignons.

 

Votre serviteur & Chr. alias Bérénice ont écrit le 05/12/10 :

Votre serviteur  —
J’écris le premier vers de la conjugaison,
Tu conjugues le tien pour la continuation,
On continue l’ouvrage selon ce projet,
Nous projetons les mots pour un meilleur reflet,
Vous reflétez l’image de cette aventure,
Tous s’aventureront à pareille écriture.
Bérénice  —
Je vous réponds selon la même procédure,
Tu procèdes selon ces règles d’écriture,
On écrit, attentif à la conjugaison,
Nous conjuguons la rime avec la passion,
Passionnez-vous : de cet exploit, voici l’annonce !
Tous annoncent leur joie devant cette réponse.
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or software. Disable BIOS memory options such as caching or shadowing.
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your computer, press F8 to select Advanced Startup Options, and then
select Safe Mode.

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  Nous sommes le mardi 22 juin 2010.
Ce site reçoit sa 123456e visite, avec la vôtre, depuis sa première mise en ligne.
En ce moment, 1 internaute est connecté.
  Le seul conseil que je puisse vous donner, moi dont la longue expérience en matière de lignes, tant téléphoniques que métropolitaines, n’est plus à démontrer, c’est qu’il vous faut impérativement, drastiquement, réduire les retours de chariot. Pourquoi n’essayez-vous pas d’interdire, mais de façon draconienne, tout saut de ligne ? Certes, la présentation de votre texte conduira le lecteur à manipuler la barre de défilement horizontale ou la touche « flèche de direction vers la droite » pour appréhender toute votre pensée, mais ce sera le prix à payer pour accéder à votre sagesse… Comme je vous le montre ici, le texte ne tremble pas, le flux des caractères est stable et l’écriture correctement amortie. Le confort de lecture s’en trouve sublimé et c’est tout profit pour votre entreprise.
 
Combien je vous donne raison ! Et que j’abonde dans votre sens ! D’ailleurs, votre « expertise » ès lignes dégage des perspectives qu’un pesant conformisme masquait jusqu’ici à nos yeux paresseux : plutôt que d’aligner les signes horizontalement, pourquoi ne pas écrire de haut en bas, toujours également, j’insiste, sur une seule ligne ? Peut-être cette alternative permettra-t-elle un meilleur confort de lecture – et ce sera tout profit pour mon entreprise.    
 
Si les
lignes
des deux derniers commen-taires ne tremblent plus, permettez- moi
cependant encore
cette
suggestion. Au lieu d’allonger
la ligne démesu-rément comme
je le préconisais avant-hier, peut-être serait-il indiqué
de la raccourcir strictement et, partant,
de la répartir
sur
plusieurs
colonnes,
comme
je vous le présente
ici en exemple.
Cette propo-
sition
n’est que
mon point de vue et
je vous le livre pour
ce qu’il
vaut.
  Vous comme moi manquons de cette imagination qui n’habite que l’esprit du pionnier. Pourquoi s’en tenir à la sempiternelle ligne droite et ne point dérouler le texte en spirale ? Le tour joué, et le texte ne tremble pas, remarquons-le bien ! trempons-le un quart d’heuron dans un court-bouille : le colimaçon se dégustera avec un filet de papier, car plus écologique que du béton et plus calme que du bétail.
 Citer l’icône, c’est la montrer à titre d’exemple ;
le survol du curseur peut faire voir un titre mais ne déclenche aucun événement.

Utiliser l’icône, c’est l’afficher munie du code qui commande l’événement.
 Par copie du bouton, on entendra :
la copie du bouton complet, fonctionnel, c’est-à-dire doté du code qui commande l’événement –
et pas seulement la reproduction de la figure inerte pour la citer à titre d’exemple.
  Vos vers mi-fuges mi‑pètes :

Calquée sur « mi-figue, mi-raisin » ou « ni chair ni poisson »
– expressions dont le sens plutôt dépréciatif est
« on ne sait pas trop qu’en penser » –
la formule adopte les suffixes antonymes de « centrifuge » et « centripète », insistant sur l’ambiguïté* qu’elle exprime,
et joue sur l’homophonie avec « vermifuge », confirmant le champ lexical péjoratif du propos.