Commentaires (extraits choisis)

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Phœnix a écrit le 12/06/2005 :
Enfin un site qui donne l’envie de s’entraîner avant les examens.

 

Simone a écrit le 12/06/2005 :
Voilà qui réconcilie mes adolescents avec l’orthographe, et, plus largement l’écriture ! Quant à l’analyse des phrases, ces exercices sont gé-niaux !

 

Fabrice a écrit le 12/06/2005 :
Hyper sympa ce site ! Tu apprends en lisant ! Tu écris, l’ordi corrige et tu mémorises ! Trop cool !

 

Yves a écrit le 12/06/2005 :
Je viens de passer quelques heures des plus instructives sur votre site. Je vous en suis très reconnaissant.

 

Chr. a écrit le 12/06/2005 :
Excellent site, que je recommande tant aux étudiants qu’aux professeurs de langue française. La matière en est riche et variée.

 

Danielle a écrit le 13/06/2005 :
Venue sur le site au fil de ma flânerie, je me suis attardée avec enchantement et je n’en suis sortie que pour rechercher dans mes anciennes lectures les pages choisies par l’auteur, que je salue bien.

 

Coralie a écrit le 16/06/2005 :
J’apprécie l’absence totale de bannière publicitaire et ce je‑ne‑sais‑quoi de quiétude qui m’envahit au fil des pages, que je parcours avec un émerveillement délicat.

 

Lisa a écrit le 16/06/2005 :
J’adore le fait que ça soit interactif, c’est plus amusant que la plupart des sites ! Beau travail !

 

Colette a écrit le 29/06/2005 :
Plus d’exercices, oui, mais de cette manière ! Quand le prosaïque et le poétique se donnent la réplique pour mettre en évidence le pittoresque, que l’analyse grammaticale et l’orthographe éclairent la pensée pour dégager des horizons insoupçonnés, je renoue avec le goût* des lettres et vous envoie ce billet.

 

Alain Cise a écrit le 01/07/2005 :
Du beau, du bon, du bonheur ! À ta santé, l’intello !

 

Hugues a écrit le 07/07/05 :
Nul doute que ce bel outil pédagogique sera propre à satisfaire les néophytes comme les plus chevronnés.

 

Bérénice a écrit le 07/07/05 :
L’emploi des temps ! Il est bien question de cela ! Et que faites-vous de mon  emploi du temps ? Voilà plus de septante-deux heures (non consécutives, je rassure tout le monde) que je m’atèle (comme le recommande l’orthographe nouvelle) à la résolution de vos  exercices, et voici que vous ajoutez un chapitre ! C’est pas de jeu.

 

René a écrit le 08/07/05 :
Je ne vous dirai pas que j’ai trouvé en votre site une source d’inspiration et un chemin vers lequel diriger ma réflexion pédagogique. Pourquoi reconnaîtrais-je que les exercices tels que vous les présentez m’ont donné des idées de leçons et suggéré des méthodes pour les mener à bien ? Pour le plaisir de faire une prétérition ? Pfft !

 

Bérénice a écrit le 09/07/05 :
Du neuf encore ! C’est sur les modes que vous jetez à présent votre dévolu ! Je ne dîne plus, je ne sors plus, je ne dors plus : votre production intarissable me verrouille à ma machine.

 

Soi-disant a écrit le 10/07/05 :
J’hallucine ! Mes sens m’abusent ! Ma raison me faut ! Un étourdissant vertige m’envahit ! Une vague emporte ma conscience ! Le ciel me tombe sur la tête ! Le sol se dérobe sous mes pas ! Depuis des heures et des semaines, j’épluche vos pages et je n’ai pu épingler aucune erreur !

 

Marianne & votre serviteur ont écrit le 14/07/05 :

Marianne  —
Nous sommes en juillet, non ? Nous somme le quatorze, non ? C’est la fête des Français ! Sur votre site, c’est toute l’année la fête du français ! Courez toujours !
Votre serviteur  —
À l’aise, Marianne ! Le conte est bon ! le somme était un songe ; le dialogue, une éternité ; cette course, ma vie.

 

Bérénice a écrit le 16/07/05 :
Du neuf à nouveau sur votre site ! C’est bien de discours qu’il s’agit maintenant – et direct, qui plus est ! Hier, vous faites se tromper Marianne, qui prit ses « s » ; aujourd’hui vous me rompez la cervelle par de nouveaux développements… Quelle tragédie que la mienne ! Ne pourrai-je donc jamais clamer :
« J’ai fait TOUT “Cours toujours” » ?

 

Jean Intransi & votre serviteur ont écrit le 16/07/05 :  

Jean Intransi  —
Dans la section « L’art du portrait », le système de menu déroulant en regard des caractérisants masqués ne fonctionne pas bien. À moins de ne commettre aucune erreur, le corrigé rend le texte parfois illisible ! Ne pourriez-vous pas remédier à ce défaut qui oblitère la qualité générale de votre travail ? Cordialement.
Votre serviteur  —
Vos désirs sont des ordres et c’est à l’instant qu’ils sont exaucés. Ouvrez la section « L’art du portrait », et vous verrez les modifications effectuées.

 

Votre serviteur a écrit le 19/07/05 :
Elle guette le « la » belge et fédéral, me dit-on, cette barge extraite de son milieu naturel, la voie maritime, et laissée au sec place Rogier, la proue orientée vers l’Occident. Sur le tracé de l’ancien viaduc, le vaisseau sans eau défiera, le jour de notre indépendance, la gravité pour gagner la basilique. J’ignore si le bateau qui ne va plus sur l’eau a des jambes, mais il emportera la capitale l’espace d’un 21 juillet dans ce monde étrange et familier où des Magritte et des Ghelderode pavoisent l’imaginaire bruxellois. De l’esprit à l’espace, le songe éclot et essaime et ce rêve en somme, Marianne, sera le nôtre, et le vôtre si vous êtes des nôtres, après-demain !

 

Bérénice a écrit le 23/07/05 :
Ce sont maintenant onze chapitres que vous développez sur votre site ! Cher Monsieur, vous êtes en vacances : je vous interdis d’ajouter à vos travaux une seule page, fût-elle « quelconque » ! Que « Cours toujours » soit compris comme une leçon et ne devienne point une course !

 

Votre serviteur a répondu le 26/07/05 :

Votre immixtion dans mon altière solitude
Me conduit, Bérénice, à passer sous silence
Cette œuvre de Racine à laquelle je pense,
Et que vous chercherez en vain dans mon étude.

 

Bérénice a riposté le 26/07/05 :

Si tu te montres fier lorsque je m’apitoie
Sur l’homme raffiné pour qui je te prenais,
Que la terre et le ciel fassent donc désormais
Que sous un lourd labeur continûment* tu ploies !

 

Votre serviteur a repris la plume ce 26/07/05 :

Bas les masques, coquine, il est clair à mes yeux
Que votre vœu était que je vous baladasse
Dans les vertes vallées et les plus beaux palaces,
Au lieu d’élaborer ce site prodigieux !
Commentaires flatteurs et tournés à mon goût*,
Bérénice, vous fûtes un instant mon tout.
Percé est le secret, ce prénom usurpé,
Car vous vous révélâtes ici ma moitié !

 

Chr. alias Bérénice a écrit le 28/07/05 :
Puisque tu sais que Bérénice, ici, c’est moi (plus de théâtre, du coup), puis-je te demander, quand tu détèleras (comme le recommande l’orthographe belge), de bien vouloir sortir le chien ?

 

René a écrit le 29/07/05 :
Je tairai mon opinion sur les cinq ou six derniers commentaires laissés sur votre site, non pour le plaisir de la prétérition mais par politesse native.

 

Votre serviteur a répondu le 29/07/05 :
Ce souci vous honore et vous grandit : je vous recommanderai pour la peinture des plafonds. Vous insinuez que les derniers commentaires sont le fruit de mon imagination ; si je suis votre pensée, vous-même n’existez que dans mon esprit… Ou alors, votre personnage prétendrait-il à l’existence quand il en dénierait le droit aux autres ? Un vertige m’envahit.

 

Gilles Lustre a écrit le 29/07/05 :
Grand amateur d’images, photos et dessins, et d’animations graphiques, j’eusse pu éprouver quelque désappointement devant l’amère sobriété, l’austérité pathétique de votre site. Que du contraire ! Vos pages m’ont conduit à l’extase d’esthète. Ce degré zéro de l’ornementation m’a révélé la beauté du mot – entendez : l’image du mot. Attention ! je n’ai rien lu, absolument RIEN, simplement vu, CONTEMPLÉ. L’alignement des caractères, la blancheur des espaces entre les mots, le développement des paragraphes sur la virginité de l’écran. J’ai pleuré. Je suis bête.

 

Martine a écrit le 01/08/05 :
Votre chapitre consacré aux auteurs et aux œuvres m’a rappelé quelques bons souvenirs de spectacles applaudis jadis ou naguère ; une complicité nous lie aussi sans doute dans la lecture commune de romans. Vous évoquez ainsi de grands textes, singuliers par le style et personnels par la pensée.

 

Huguette a écrit le 01/08/05 :
Grâce à votre travail, je passe des heures bien intéressantes ! Je ne connaissais pas toutes les œuvres que vous soumettez mais je recherche les auteurs ou les titres sur la Toile et dans mes encyclopédies. Je ne vois pas les heures passer !

 

Nora a écrit le 02/08/05 :

Il est pas nul,
Votre bidule !
C’est du tonnerre
Quand on s’en sert :
Aucun ennui,
Pas de souci.
C’est décapant,
Hallucinant,
C’est fort,
J’adore !

 

Rémi Miré a écrit le 06/08/05 :
Flantépoustou, trevo tesi ! Vobra !

 

Trevo teurservi a répondu le 06/08/05 :
Mentscompli cieuxdéli : cimer coupbeau.

 

∞≠¤∫µ⌂-µ*∫ a écrit le 07/08/05 : 
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Chr. alias Bérénice a écrit le 07/08/05 :

De quelle planète curieuse et inconnue
Tombâtes-vous chez nous ? Êtes-vous de Pluton ?
Perdîtes-vous la clé d’un clavier vagabond ?
Voulûtes-vous masquer des paroles trop crues ?

 

Votre serviteur (démasqué) a répondu le 07/08/05 :

Ce message codé capta votre attention :
N’allez pas y chercher d’autre motivation.
Le neuf août en effet, c’est la fête à Bruxelles :
Viennent les jouvenceaux, viennent les jouvencelles !
Le maire, Saint Laurent et tous ses compagnons
Planteront le « Meyboom » avec ris et flonflons.
Au nord du pentagone de la bonne ville,
Dans la rue des Sables, dans la rue du Marais,
Passera ce cortège épique et guilleret
Pour défendre un peuple que croqua bien Virgile
En d’heureuses chroniques dans le « Pourquoi Pas ? »
Meiboom et Ommegang : ces rues ne s’oublient pas !

 

Nancy & votre serviteur ont écrit le 11/08/05 :

Nancy  —
Tu veux te marrer un moment ? Va écouter dans la section « orthographe » le robot vocal prononcer des mots comme « droite, crinière, extérieur, supérieur » : c’est dingue !
Votre serviteur  —
Votre remarque, Nancy, est extrêmement pertinente ! Voici un bon pour un fou rire bien supérieur encore. Survolez le bouton de lecture, et la machine vous remplira de joie jusqu’à l’ivresse !  

 

Pamphile, le papa & la maman de Pamphile ont écrit le 13/08/05 :

Pamphile  —
Pour meubler mes loisirs en ces jours de vacances,
Mes parents ont trouvé, c’était mon jour de chance !
Le site « Cours toujours » taillé à point pour moi :
« Tu apprends et tu joues », disaient-ils. Quelle joie !
Eh bien, me croirez-vous ? depuis que je m’attèle*,
Comme le recommande la règle nouvelle,
À parcourir ces pages, tout cet univers,
Il me vient le besoin de m’exprimer en vers !
Le papa de Pamphile  —
Qu’il est doux pour un père d’être le témoin
De l’intérêt que prend celui qu’il a conçu
Pour la littérature, et qu’il ait ainsi pu
Lui montrer ses talents en habiles quatrains !
La maman de Pamphile  —
Pamphile, mon bon fils, je suis fière de toi :
Le plomb de ton indolence a bientôt pu fondre
En l’or de la vertu ; ainsi es-tu du nombre
De ceux qui progressent, sur un chemin tout droit.

 

Piet Toresk a écrit le 14/08/05 :
Si vous aimez les « carabistouilles » (Je mets directement  des guillemets car je sais qu’ils seront ajoutés sinon), allez une fois lire les derniers commentaires ! Je n’ai pas la « politesse native » de René, alors sachez que je suis tombé de ma chaise sur mon anacoluthe en lisant le quatrain du père !

 

Votre serviteur a émis cette réserve le 14/08/05 :
Pourquoi Piet Toresk est-il si bon quand il ne pratique pas la dérision et pourquoi la pratique-t-il sans cesse ?

 

Alain Cise a écrit le 15/08/05 :
Ne comprîtes-vous pas, Piet Toresk, que cette anacoluthe-là était subtilité de plume, et que parents et enfant symbolisent la pérennité de l’écriture et l’éternelle jubilation de la lecture ?

 

Voltaire & votre serviteur ont écrit le 18/08/05 :

Voltaire  —
De tous les incultes qui se firent passer
Pour savants, vous êtes parmi les tout premiers !
Votre serviteur  —
Ce site est un module, non pas un modèle ;
Il porte désormais votre griffe cruelle.

 

Éva Porée & votre serviteur ont écrit le 19/08/05 :  

Éva Porée  —
Je voudrais vous poser une question
Mais je ne sais pas de quelle façon.
Votre serviteur  —
Puisque vous aimez les vers à cinq pieds,
Eh bien, posez-la… sur la cheminée
Ou plus bêtement dans le vaisselier
Si elle est fragile et craint la fumée.
Éva Porée  —
Voici cinq séries de douze questions,
Des plates, des creuses, à dessert même,
Sensées ou sans anses mais point sans thème,
Toutes soumises à votre attention.
Votre serviteur  —
Vous avez donc choisi le vaisselier,
Vous optâtes pour les questions lavables,
Les questions que l’on sert aux bonnes tables,
Que l’on expose aux yeux des invités !
Vous évitâtes les plus enflammées,
Qui se consument dans les cheminées,
Ces questions-là qui, à peine posées,
S’évaporent aussitôt en fumée !
À propos : vous pouvez voir la réponse
Que j’ai mise à sécher dans le jardin
De l’absurdie, de peur qu’elle ne fronce
N’étant point pendue à un fil malin.

 

Perle Minouze & votre serviteur ont écrit le 21/08/05 :

Perle Minouze  —

Vieux Manoir,  

Sévère adjudicatrice de votre gîte, je verrais vous peser une portion dans votre insolence : quelle artère haute de ce bond me vacilleriez-vous d’aboutir pour ma trille qui monte en mélo ?

Démontrez, Vieux Manoir, mes insolations condamnées.

Votre serviteur  —

Verte Cabane,

Je vous expédie de votre parage sur mon gîte. Pour étendre à votre portion, je vous surveille le « Beau village », qui peste l’orage de déférence, étourdiment : ce légume étouffera la pinacothèque de votre trille aux marrubes.

Je vous scie, Verte Cabane, de cuire à l’inférence de ma terne éradication.

 

Juliette a écrit le 24/08/05 :
Je n’avais pas osé vous écrire pour signaler une bizarrerie dans les exercices consacrés aux « périodes » : certains champs à compléter se présentaient comme pour y écrire plusieurs lignes et les caractères qu’on y introduisait étaient ceux d’une autre police. Je n’en voyais pas la raison et j’en étais perturbée. Je suis heureuse que vous ayez écarté cette anomalie.

 

Votre serviteur a répondu le 24/08/05 :
En mode « Quiz », le logiciel de mise en page d’exercices présente un champ sur plusieurs lignes quand la réponse attendue dépasse une quinzaine de caractères. Cette disposition remonte sans doute à l’époque des écrans de douze pouces. À force d’examiner les lignes du code source, j’ai trouvé comment contourner ce retour à la ligne intempestif.

 

Tom & votre serviteur ont écrit le 25/08/05 :

Tom  —
Ce n’est pas que vos exercices soient compliqués : ils sont élémentaires, même. Mais tout cela manque de repères !
Votre serviteur  —
Point de développement inutile : pour vous, j’irai à l’essentiel. Voici une indication qui vous sera sans doute précieuse.

 

Juliette a écrit le 17/09/05 :
J’ai constaté une meilleure gestion des liens sur votre site : il est maintenant possible, à partir de n’importe quel exercice, de remonter jusqu’au premier sans avoir visité les pages antérieures. Auparavant, lorsque je choisissais un exercice, je pouvais aller vers le suivant mais pas vers le précédent : je devais repasser par le sommaire. Voici une heureuse touche finale.

 

Votre serviteur a répondu le 17/09/05 :
En effet, Hot Potatoes suppose que les exercices sont entrepris dans l’ordre, à partir du premier : le lien « Précédent » n’est donc par défaut qu’un retour à la dernière page visitée. Sur « Cours toujours », la présence de sommaires, l’index des auteurs et le parcours transversal sous l’onglet « Recherche » rendent la méthode caduque : il m’a fallu redéfinir les liens arrière, qui renvoient bien à l’exercice précédent même s’il n’a pas été examiné.

 

Yves D. a écrit le 21/09/05 :
Je découvre à l’instant « Cours toujours » et je ne peux pas m’empêcher de vous remercier de manière impulsive… Je suis enseignant moi-même, et belge, mais je vis et travaille actuellement dans le Canton du Jura en Suisse. Mes collègues jurassiens m’ont signalé votre site et, ce soir, j’ai un peu la belgitude    . J’ai hâte de parcourir votre création et certainement d’en tirer grand profit…

 

Votre serviteur a répondu le 21/09/05 :
Votre billet m’est d’autant plus agréable que vous êtes enseignant comme moi. Si vous éprouvez la nostalgie de vos origines, il m’arrive de rêver aux régions où vous travaillez… Veuillez transmettre à vos collègues jurassiens mes remerciements pour leur bienveillante attention.

 

Christiane G. a écrit le 21/09/05 :
Je suis ébahie d’admiration devant votre travail. J’ai moi-même passé pas mal de temps en août à préparer avec Hot Potatoes une petite centaine d’exercices pour mes élèves. Je vais leur communiquer l’adresse de votre site.

 

Votre serviteur a répondu le 21/09/05 :
Certes ce module n’est qu’une présentation réduite de la classe de français : je ne vois pas comment traiter le volet « rédaction », par exemple. Mais chacun peut aborder ces séquences à son rythme, et ainsi développer librement ses compétences. Je vous souhaite, à vous et à vos élèves, une agréable et fructueuse année.

 

Chr. alias Bérénice a écrit le 09/10/05 :
Je me doutais que vous ne vous en tiendriez pas à onze chapitres et qu’il vous faudrait encore charger la barque : vous en êtes maintenant au récif – je veux dire au récit qui fait naufrage au grand large, et dont les bribes nous reviennent éparpillées sous le rire des mouettes !

 

Votre serviteur a répondu le 09/10/05 :

Ce nouveau chapitre, très chère Bérénice,
Puis-je le soumettre à votre bonne attention ?
À propos d’histoires et de pieds de coulisses,
Vous êtes à hauteur de me damer le pion !
J’ai rompu le récit et caché son ressort :
Les faits éparpillés, les propos décousus,
En retrouver le fil pour vous sera un sport
Et redonner au texte un sens une vertu.

 

Chr. alias Bérénice a écrit le 30/10/05 :
Il était aussi certain que la Terre est ronde que vous puiseriez dans l’entretien télévisé de Jean D’ORMESSON inspiration à de nouveaux développements. Telle la goélette   au sortir du chantier naval, votre créativité ainsi libérée prend le large pour des eaux cristallines, laissant à quai, et à quia, les frileux qui ne vous peuvent suivre à tire‑d’aile  . Volez et voguez aux quatre coins du monde, et revenez-moi avec des paniers pleins de mots d’auteurs !

 

Votre serviteur a répondu le 30/10/05 :

Notre plancher des vaches sur quoi vous tapez
Du pied, hélas souvent, s’illumine – oh ! si tôt ?
Des mille feux dansants d’une prose affinée
– La vôtre ! qui salue l’envol d’un fier gerfaut !

 

Nora a écrit le 01/11/05 :
Ah ! qu’il est ludique le chapitre des mots d’auteurs ! Tu cliques sur un élément, et il passe comme tel dans le rectangle du dessus ; cliques-tu sur « ôter », l’élément reprend sa place d’origine. Chouette, le puzzle ! Je sens que je vais y passer des heures et que je ne les verrai pas passer !

 

Chr. alias Bérénice a écrit le 14/11/05 :
Un, deux, cinq, dix, douze, treize… Je me demandais si vous étiez superstitieux ; j’ai la réponse : vous ne souhaitez pas clore votre entreprise au treizième chapitre ! Vous en avez donc entamé un quatorzième ! À compter les moutons, on sombre bientôt dans le sommeil mais à compter vos chapitres, je ne ferme plus l’œil !

 

Votre serviteur a répondu le 14/11/05 :

Pour compter de l’index le nombre de chapitres,
Que je pusse compter sur votre grain de sel,
N’était point assuré ; aussi, c’est officiel,
Je vous nomme Compteuse : voilà votre titre.
Hugo n’a-t-il pas dit : « tous ces compteurs d’étoiles » ?
Vous voici, Bérénice, chantée sur la Toile !
Ne prenez pas la mouche, n’osez pas filer :
Sans vos subtils calculs, je m’écrase le nez.

 

Éva Porée, votre serviteur & Chr. alias Bérénice ont écrit le 15/12/05 :  

Éva Porée  —
J’aime lire vos vers, les entendre chanter :
Ils n’ont ni le pied plat ni le rythme cassé ;
D’un seul enjambement, ils me mènent au loin,
À la rime éloquente, à la raison soudain.
Votre serviteur  —
La question l’autre fois posée étourdiment
S’est muée en déclaration alexandrine :
Vous m’envoyez de vous une image divine !
Vous m’en voyez confus, je rougis, je le sens…
Chr. alias Bérénice  —
N’est-il point malheureux que tu joues ton Narcisse,
Que seule ton image de joie te remplisse,
Qu’au bout de la planète tu cherches la rime,
Que tu n’entendes point la passion que j’exprime ?
Votre serviteur  —
Je l’entends, je la vois, je la sais, je la vis,
Cette belle exigence, cette noble idée
En vertu de laquelle il me faut, c’est écrit,
N’avoir d’yeux et d’oreilles qu’à votre foulée !

 

Jean Quirit & Jean Quigrogne ont écrit le 17/12/05 :
— Comment vous dire mon rire à vous lire ?
— Comment taire mon ire à lire vos commentaires ?

 

Votre serviteur a répondu le 17/12/05 :
Comment, messires, commenter mes commentaires, sans ire et sans rire ? Vous voulez donc que je vous réponde comment ? Rien de plus simple : « Comment ».

 

Jules Toupet de le Brocarder a écrit le 19/12/05 :
Dites-moi : nous sommes bien en 2005 après Jésus‑Christ ? Rassurez-moi : comme celui des tournois, le temps des rhétoriqueurs est bien révolu ?

 

Votre serviteur a répondu le 19/12/05 :
Pourquoi vouloir tenir nos étudiants éloignés des rhétoriqueurs (de France   et de Bruxelles) quand vous-même vous y référez aisément ? Si les tournois vous semblent d’un autre âge, pourquoi entamez-vous les joutes ? Vous ne l’ignorez pas : nous vivons l’époque des « technologies de l’information et de la communication », autrement connues sous l’acronyme TIC, et, faites-vous-y, je suis votre contemporain. Je profite donc de votre honorable intervention, et 2006 s’en vient : nous sommes d’accord, pour souhaiter aux internautes et à leur entourage d’heureuses fêtes du solstice et des lendemains à la mesure de leurs espérances.

 

Juliette a écrit le 22/12/05 :
Je viens de remarquer la modification que vous avez apportée aux diagrammes des périodes : les verbes principaux apparaissent en orange et tranchent donc sur le reste du texte. C’est bien plus clair ainsi !

 

Votre serviteur a répondu le 22/12/05 :
Cette mise en évidence attire l’attention sur la structure d’une période, développée selon ces trois modèles : le verbe principal figurant dans la première ou la dernière proposition, ou en position médiane.

 

Chr. alias Bérénice & votre serviteur ont écrit le 03/01/06 :

Bérénice  —
Savant comme tu es – la croyance m’habite…
Lisant comme tu lis – j’admire le niveau…
Disant comme personne les choses qu’il faut,
Tu as comme un faraud échafaudé ce site !
Votre serviteur  —
Votre ironie me touche et sous ses traits je chois !
Tant d’esprit, tant de flamme, ces excès de vers,
Ce zèle à m’élever un trône de guingois :
Voilà les signes secs d’un coup au magister !
C’est un rêve, Madame, que vous brisez là,
La somme d’une vie, le legs avant trépas ;
Regardez de vos yeux, triste profanatrice,
Mon projet, mon défi, au fond du précipice !

 

Jean Intransi & votre serviteur ont écrit le 19/01/06 :  

Jean Intransi  —
Comme les choses vont, les pages de commentaires seront bientôt plus développées que le contenu auquel le site semblait dévolu !
Votre serviteur  —
Certes ! et, ajoutée aux précédentes, votre remarque ne participera pas à la démonstration du contraire ! Un nouveau chapitre a toutefois émergé : la pratique de la rédaction.

 

Juliette a écrit le 28/01/06 :
Votre page dédiée à la définition de la littérature montre que vous avez résolu le problème de la variation de l’interligne sur le Net  quand l’attribut « exposant » est appliqué. Ainsi le texte suivi reste-t-il fluide même s’il mentionne, par exemple, un siècle sous forme abrégée.

 

Votre serviteur a répondu le 28/01/06 :
J’opine du bonnet… Soyez remerciée pour votre lecture méticuleuse ! En effet, pour éviter ce décalage inesthétique, la balise encadrant le caractère en exposant doit être définie en tant que style (css) à quatre-vingts pour cent de la taille normale de la police. Une ligne de code source suffit. Elle figure donc sur la page mentionnée. À bon entendeur, salut !

 

Nancy a écrit le 28/01/06 :
Chouette l’effet du lecteur allant à la rencontre de l’écriture ! Dommage qu’il faille d’abord cliquer sur « Dernier mot », en page d’accueil, et attendre la lecture complète du dialogue pour voir l’animation !

 

Gilles Lustre a écrit le 30/01/06 :
Le précédent commentaire présente comme une trouvaille « l’allégorie de l’écriture en mouvement » sous le bouton « Dernier mot ». Or « l’homme de lettres » est né bien avant l’apparition de « Windows » : le recours aux caractères formant image était, je pense, la seule manière d’égayer l’écran informatique avec quelque figure, animée ou non !

 

Votre serviteur a répondu le 30/01/06 :
Ce fut pour moi en effet une agréable surprise de retrouver sur la Toile le « type au graphe » – si je puis appeler ainsi cet homme de caractère(s) – silhouette familière générée sous le système « DOS » que les imprimantes matricielles des années quatre-vingt reproduisaient sur papier perforé kilométrique dans un tintamarre de marteaux‑pilons.

 

Chr. alias Bérénice & votre serviteur ont écrit le 02/02/06 :

Bérénice  —
Votre dernier billet laissé sur cette page
Inspire dans mon chef la plus nette réserve.
Futiles à‑peu‑près, futile remplissage :
Vous nous habituâtes à une autre verve !
Votre serviteur  —
Vous sollicitez là en ce quatrain étrange
De votre serviteur inspiration de plume :
Prenez garde vous-même qu’il ne s’accoutume
À l’excès de critique, à l’excès de louange !

 

Chr. alias Bérénice & votre serviteur ont écrit le 18/02/06 :

Bérénice  —
Qu’est-ce encore que ce « Satisfecit-o-tron* »
Ajouté depuis peu dans ta liste de liens ?
Le renvoi vers l’adresse Charabia, mon bon,
Désigne ton état s’il en était besoin !
Votre serviteur  —
Que vous en prenez-vous, ma douce, à mon état ?
Que me tutoyez-vous, lisant un tel éloge ?
Devant la Ville entière, j’enfilais la toge
Couronné de lauriers, mais bridé sous mon toit !
Tout élément en soi comporte son contraire :
Mes prétendus mérites ne sont que chimères,
Puis-je aussi espérer que, ne brillant point là,
Vous aurez cette grâce de veiller à moi ?

 

Jean Quigrogne a écrit le 26/02/06 :
Mon passage sur votre site réveilla dans mon esprit des images familières, indéfinissables jusqu’ici. À présent, je sais : non par leur contenu mais pour leur apparence, vos pages évoquent les petits‑déjeuners familiaux de mon enfance. Les tons bleu sur bleu, en camaïeu, font de l’écran une porcelaine de Delft, ou plutôt une faïence de Copenhague.

 

Jean Quirit a répliqué à son compère le 26/02/06 :
En tenant par le clavier ton téléphone mobile ouvert, mon bon Jean, tu disposeras ainsi d’un merveilleux plateau à fromages (ou à salaisons). Prends garde de cocher l’option « Travailler hors connexion » de telle sorte que n’apparaisse jamais le message « Serveur introuvable » : il serait regrettable que tes hôtes fussent privés du style inimitable d’un serveur maison à la page.

 

Jean Quidérape a suggéré le 26/02/06 :
Comme « Cours toujours » présente des allures de banquise avant le prochain bouleversement climatique, pose à plat ton écran, mon bon compère, branche-le sur le site arctique, et fais-en une piste de patinage artistique pour puces savantes. Ne les confine plus dans l’ordi : aère-les ! Assurément, tu ramèneras beaucoup de monde à la maison !

 

Votre serviteur a répondu le 27/02/06 :
Si vous ne disposez pas de « Cours toujours » sous la main, une autre façon de présenter les petits fours est de photographier votre plateau de service préféré et d’en faire un fond d’écran – pas besoin de ligne adsl  ni de technologie sans fil : votre téléphone mobile connaîtra aussi (bien) la panne. Dans un litre d’eau bouillante salée, plongez ensuite, un quart d’heure durant, toutes les lettres de votre clavier, et présentez la chose avec les gants bêtes au cou.

 

Luce Ès-Archives a précisé le 28/02/06 :
L’idée n’est pas neuve : pour le service des amuse‑gueule, en guise de chauffe‑plats d’apparat, l’on avait déjà recouru aux écrans cathodiques, face vers le haut et montés sur roulettes, censés faire un malheur dans l’heure. La mode de ces pesantes dessertes ne se répandit pas, notamment car fil d’antenne et câble d’alimentation réduisaient l’ampleur de leur déplacement dans les salles de bal.

 

René a tranché le 01/03/06 :
Poli de naissance, élégant par inclination et respectueux par idéal, oserais-je suggérer un conseil aux auteurs des derniers commentaires ? La page des festivités de carnaval s’étant tournée hier, qu’ils s’accordent donc une diète de quelques semaines, propre à la remise en place, je le leur souhaite, de leur plein entendement.

 

Votre serviteur a répondu le 01/03/06 :
Votre silence, René, est d’argent mais votre parole est d’or ! Combien vous ai-je méjugé ici même ! D’une admirable chiquenaude, vous mettez un point final à de misérables extravagances. Votre souci du bien commun vous mène à un altruisme inédit. Votre sourcilleuse attention au destin de mon site m’émeut, comme me subjugue votre sollicitude compatissante envers ses visiteurs. Raide est la rampe vers votre ascétique exigence ! – Ceci écrit, mon stentor, je ne vous donne pas tort !

 

Diana A. a écrit le 25/03/06 :
Je voulais savoir si vous connaissiez le poème français relativement anthologique et récent qui contient la locution : « en bras de chemise, en vêtements noirs », que j’avais appris au collège et qui, je crois, évoquait les conditions du prolétariat. Je le cherche depuis cinq ans et aimerais ne serait-ce que connaître son auteur, le site où je peux le trouver dans son intégralité, ou éventuellement le courriel d’un connaisseur qui pourrait m’éclairer.

 

Votre serviteur a répondu le 25/03/06 :
Je ne connaissais ni le poème ni même le vers que vous citez. Mes premières recherches restent sans résultat. Sans doute vous-même avez-vous déjà commencé cette enquête. Peut-être le texte n’est-il pas libre de droits et ne figure-t-il pas sur les pages de la Toile. Dans ce cas, sans le titre ou sans le nom de l’auteur justement, ou sans le contexte, la recherche dans les ouvrages en bibliothèque devient-elle plus complexe. Aussi ai-je introduit une demande sur le Forum de « Études littéraires » et de « Langue française » que vous pouvez consulter en cliquant sur leur lien respectif.

 

Nancy a écrit le 02/04/06 :
Ah ! la nouvelle voix virtuelle féminine fait la dictée cette fois avec une diction bien plus fluide et mieux articulée que sous l’ancienne version. Moi qui n’écoutais ces lectures que pour m’en moquer, je les découvre sous un jour nouveau et me surprends à les apprécier !

 

Votre serviteur a répondu le 02/04/06 :
Le serveur qui permet la lecture par robot vocal propose en effet depuis peu une nouvelle voix féminine de synthèse, bien plus proche des intonations et de la prosodie de la langue française. Quant à la voix masculine, qui ne présentait pas le même défaut et dont les enregistrements sont conservés sur « Cours toujours », elle n’est, semble-t-il, plus disponible actuellement.

Ajout de juin 2018 : Ce serveur a clôturé ses activités depuis.

 

Chr. alias Bérénice, votre serviteur & le chœur ont écrit le 07/04/06 :  

Bérénice  —
Vos vers vous rangent, barde amer, parmi
La piétaille de la poétaille.
Et je formule ce vœu aujourd’hui
Que votre ego où je pense s’en aille !
Votre serviteur  —
Haussée à la quatrième puissance
Absconse décasyllabique offense
Décochée lors même qu’était tarie
La source de toute ma fantaisie,
Votre gifle très peu alexandrine
Frappe par la diérèse que vous
Crûtes bon de glisser on a vu où,
Apportant à mon moulin la farine…
Les traits que vous me lancez sont autant
De métal à couler dans le creuset
D’où je sortirai des lignes d’argent,
Donnant de vous-même un exquis reflet.
Bérénice  —
Ah ! je suis conquise par cet éclat
Que votre lyrisme renvoie de moi !
Mon cœur est captif, je cesse la lutte
Vous êtes trop fort, je vous rends le luth.
Les deux premiers  —
C’est dit, c’est fait !
La belle harmonie, nous nous comprenons !
Le parfait accord, nous nous unissons !
Le chœur  —
C’est vu, c’est vrai !
Nous les unissons : ils se sont compris ;
Mémorable jour : qu’ils sont beaux ainsi !
Les deux premiers  —
Deux antagonistes parûmes-nous…
Le chœur  —
Maîtres en chicanes les crûmes-nous…
Les deux premiers  —
Vers un même point notre route allait.
Le chœur  —
Vers un doux hymen leur voie les menait.
Tous ensemble  —
Ah ! quel sommet !
Et l’air et la terre, et le feu et l’eau,
Le jour et la nuit, le froid et le chaud,
S’entendent citer dans la même phrase :
Chantons d’une voix cette douce extase !

 

Juliette a écrit le 23/04/06 :
Nouvelle curiosité sur votre site ! La traduction et la définition de n’importe quel mot sur lequel je double-clique apparaît dans un encadré. La langue cible par défaut est l’anglais mais une liste déroulante permet de choisir parmi vingt-six langues. Un menu par boutons affiche synonymes, dérivés et locutions. Comment donc vous y êtes-vous pris ?

 

Votre serviteur a répondu le 23/04/06 :
Je n’y suis pas pour grand-chose ! Il suffisait d’insérer une ligne de code dans l’en-tête de chaque page où la fonction est souhaitée, c’est-à-dire dans tout « Cours toujours » sauf les index et sommaires. Le reste dépend du site offrant ce service. L’inventeur de ce logiciel aussi évolué que simple et rapide à l’emploi est Dominique DUTOIT, chercheur au CNRS.

Ajout de mars 2021 :

•  Devenu obsolète depuis la mise en place des certificats de sécurité, le dictionnaire hypertextuel Alexandria a été supprimé.

•  Les utilisateurs de Microsoft Edge cliqueront deux fois sur le mot à définir pour le sélectionner, ouvriront d’un clic‑droit le menu contextuel et valideront Rechercher dans la barre latérale : les définitions y apparaîtront.

•  Les utilisateurs de Firefox s’intéresseront peut-être à l’extension Dictionnaire mots français.

 

Chr. alias Bérénice, votre serviteur & le chœur ont écrit le 25/04/06 :  

Bérénice  —
Que vous êtes modeste, bienveillant ami !
Laissez-moi vous confier ma haute admiration,
Laissez-moi l’affirmer : vous avez réussi
Une œuvre qui mérite sa fréquentation !
Votre serviteur  —
Superbe Bérénice, je ne suis pas digne
De votre compliment : vous seule méritez
Oui ! la reconnaissance, oui ! l’honneur insigne,
Car vous me supportâtes sans désemparer !
Le chœur  —
Qu’ils sont beaux ainsi !
Ironique ou sérieux, tragique ou dérisoire,
Leur discours s’entrelace en surprenant effet.
L’un dit blanc, l’autre noir : quelle curieuse histoire !
L’un fait oui, l’autre non : quel étrange ballet !
Magnifique contraste, éblouissant duel,
Va‑et‑vient littéral, pas de deux délicat,
Expression de la vie, reflet de son combat :
Elle ne vit sans lui et il ne va sans elle.
Qu’ils sont beaux unis  !

 

Jean Intransi & votre serviteur ont écrit le 01/05/06 :  

Jean Intransi  —
Il n’est rien de plus simple que de s’exprimer
En vers : je vous le prouve séance tenante
Par ce simple quatrain ; et, pour le rédiger,
Il n’est point besoin de quelque confidente !
Votre serviteur  —
Seriez-vous donc jaloux de ma plume inspirée ?
Éprouveriez-vous donc quelque dépit devant
Certaine reine qui, à l’ennui m’arrachant,
Me donne la réplique comme un doux trophée ?
Élogieux, son discours est une récompense,
Critique, son propos est source de progrès,
Tendre, sa confidence est, nul doute, un secret,
Son silence enfin réveille ma conscience.

 

Valérie a écrit le 07/05/06 :
Il ne faut pas confondre Zénobie, reine de Palmyre, avec Palmira, reine de Perse !

 

Votre serviteur a répondu le 07/05/06 :
Je ne vois pas, Nathalie, pourquoi vous m’adressez ce message ! Penseriez-vous donc que je pusse prendre une mouche dans la salle de bain pour une douche dans la salle de bal ? Où avez-vous la tête, Stéphanie ?

 

Gilles Lustre a écrit le 19/05/06 :
Attention ! vous glissez dans la fantaisie : eu égard à la constance de votre classicisme, l’ajout sur vos index et sommaires d’une barre de navigation de couleur et la mise en place du logo « Cours toujours » en arrière-plan des exercices, prennent des allures de révolution. Demain, verra-t-on ici fleurir pâquerettes et petits ponts de bois ?

 

Votre serviteur a répondu le 19/05/06 :
Ce 31 mai 2006, « Cours toujours » fête sa première année d’existence : il me fallait marquer cet anniversaire d’une pierre blanche. Votre observation sera le caillou dans ma chaussure : peu m’en chaut ! je courrai nu-pieds – mais point comme Empédocle me jeter dans l’Etna… Sans fausse témérité donc, je convie mes visiteurs, s’ils le souhaitent, à exprimer leur opinion sur le récent toilettage du site.

 

Domini.ue a écrit le 10/06/06 :  
Comme je suis en session d’examens, je ne vous écris pas, en tout cas pas sur papier, activité trop astreignante, mais je vous envoie ce message par courriel, bien plus rapide comme tout le monde le dit. Hélas ! je vais devoir cesser car une touche ne fonctionne plus et je ne suis plus en mesure de « communi.uer ». Je vous adresse cependant un grand bonjour.

 

Votre serviteur a répondu le 10/06/06 :
Ton courriel montre combien le stress des examens pèse déjà (ou encore) sur toi. J’espère que cette parenthèse par laquelle tu me salues te changera les idées et te rendra tous tes moyens. Pourquoi n’avoir pas changé de catégorie grammaticale en recourant au nom  « communication » ? tu pouvais alors continuer la rédaction de ton message. Georges Perec a écrit un roman entier, « La Disparition »   (justement), sans utiliser le « e ». J’ignore s’il utilisait une vieille Underwood  sans e ni électricité mais je te remercie de m’avoir écrit et te salue moi aussi.

Ajout du 08/06/2018 : Pour ses treize ans, Cours toujours a changé de caractère, voyez l’info.

 

Chr. alias Bérénice & votre serviteur ont écrit le 18/06/06 :

Bérénice  —
Développer une nouvelle interactive,
Avec le fol espoir que l’un ou l’autre suive,
Est-ce bien raisonnable à l’âge que tu as ?
Ne pouvais-tu guère t’épargner ce tracas ?
Votre serviteur  —
Pensez-vous un instant, bienveillante compagne,
Que si j’avais voulu vivre loin des soucis,
Je me fusse lancé dans ce métier hardi
De l’enseignant qui doit déplacer des montagnes ?

 

Jean Intransi & votre serviteur ont écrit 27/06/06 :  

Jean Intransi  —
Si je vous suis bien, vous créez un site pédagogique entier, vous recourez à un générateur d’exercices qui mette sous forme autocorrective vos questions si bien que l’on sache quelles réponses vous y apportez, vous enregistrez patiemment les commentaires des uns et des autres, vous saluez quelques initiatives qui ont l’heur de vous enthousiasmer… pour finalement écrire une nouvelle sous trois versions où vous glissez subrepticement le mot « loto » avec un seul t ! N’était-il pas plus simple et plus clair de rappeler l’orthographe française  de ce mot ?
Votre serviteur  —
Le terme « lot » ne signifie pas seulement destin, sort, échappant aux lois des hommes, mais d’abord répartition aléatoire ou négociée. Francisé au XIIsiècle, le mot serait d’origine francique ; au XVIsiècle, l’italien « lotteria » (comme le néerlandais « loterij ») donnera « loterie » ; et, deux cents ans plus tard, l’italien « lotto », avec deux t selon la prononciation de cette langue (comme en néerlandais), donnera « loto » en français, l’accent tonique sur la dernière syllabe déterminant la forme française. Fermons la parenthèse.

 

Jean Intransi & votre serviteur ont écrit 16/07/06 :  

Jean Intransi  —
Dans votre nouvelle « Reflets », vous employez « disparaissant » comme substantif, par analogie, j’imagine, avec « revenant ». Or, « disparaissant » n’existe qu’en tant que participe présent invariable. Pourquoi enfin n’avoir pas utilisé « disparu », qui s’utilise comme nom ?
Votre serviteur  —
Cher Monsieur, le fin lettré que vous êtes marque sans doute la distinction entre le participe présent et le participe passé… Le participe passé substantivé « disparu » exprime un état (un fait accompli) tandis que le phénomène dont je rendais compte évoque une transformation (une action) en train de s’opérer ! Comme à propos des revenants, d’ailleurs, rien n’interdit de penser que les « disparaissants » répètent également leur acte… Point suffisamment toutefois pour obtenir une entrée sous la qualité de noms communs dans les dictionnaires.

 

Hilde Élire et votre serviteur ont écrit 12/08/06 :

Hilde Élire  —
Vous charriez, Monsieur, dans les bégonias :
Ceux de la Grand-Place et ceux de Bruxelles.
Attention ! Monsieur, ces symboles-là
Sont sacrés et vous, un polichinelle !
Votre serviteur  —
Quelle guêpe vous a piquée, Madame,
Pour prendre la plume et lancer ce blâme ?
Je tombe des nues  , je me désagrège,
Que de votre vindicte l’on me protège !

 

Alain Cognito et votre serviteur ont écrit le 16/09/06 :

Alain Cognito  —
Un quidam à votre bafouille, alléluia !
A joint un paragraphe : le nec plus ultra…
Votre serviteur  —
À vos yeux, mes écrits ne sont que du bla-bla,
Un homme tel que vous ne peut perdre son temps
À lire ces nouvelles : je pense, ma foi,
Que vous êtes l’auteur de ce fin complément
J’ai lissé votre style pour l’harmoniser
Aux caractéristiques de mon bel ouvrage :
Votre idée entre en scène sous mon éclairage,
Votre plume écrit comme dans mon atelier.

 

Jean Intransi a écrit le 30/09/06 : 
J’ai installé la nouvelle version du navigateur Windows, Interner Explorer 7 : c’est une catastrophe ! Votre site met en évidence des bizarreries que la version précédente ne causait pas. Des exemples ? Le trait d’union insécable perturbe l’interlignage comme si le caractère était plus haut que les autres, la taille de la police sur les pages d’exercices n’est pas la même que sur les autres, les cadres des questionnaires à appariement ne sont pas tous alignés… J’endêve !

 

Votre serviteur a répondu le 30/09/06 :
Et moi donc ! Vous pouviez ajouter que le trait d’union insécable apparaît comme un tiret. J’ai posté deux commentaires sur le site « Windows Connect » : noyés dans l’océan ! J’ai prévenu « Hot Potatoes » par courriel : une réponse m’a été adressée mais pas la solution. Certes la version actuelle du navigateur est encore expérimentale, espérons que ces aberrations seront corrigées ou que les programmeurs, dont je ne suis pas, trouveront la parade.

 

Chr. alias Bérénice & votre serviteur ont écrit le 25/10/06 :

Bérénice  —
Vous prétendez écrire et ne point être lu…
Mais à la vue de tous paraît votre nouvelle !
Vous prônez la lecture et vous défendez d’elle :
Étrange paradoxe, argument saugrenu !
Votre serviteur  —
Comme le cuisinier, je présente mon plat
À l’appréciation de tous quand il est prêt ;
Comme lui, j’aime peu que l’on soit à l’aguet
Durant sa confection, du haut du tribunat.
Ma plume aime biffer, elle aime raturer,
Sans que par-dessus elle on veuille m’épier.
En guise de boutade, l’avez-vous compris ?
Dans le texte, j’ai feint d’avoir été surpris.

 

Nora a écrit le 15/11/06 :
Chic ! des mots croisés : merci à vous !

 

Votre serviteur a répondu le 15/11/06 :
Puisse votre enthousiasme essaimer !

 

Chr. alias Bérénice & votre serviteur ont écrit le 25/11/06 :

Bérénice  —
J’aime croiser le fer et vous croisez les mots !
Je m’ennuie, je me meurs, ma vie est un désert,
Vos grilles me relèguent dans les noirs cachots
D’une neuve passion où vous êtes expert !
Votre serviteur  —
Je ne puis me résoudre à penser, Bérénice,
Que votre âme s’aigrit devant cet exercice ;
Je mets les mots en cage, je les mets sous clé :
Ne vous languissez point, vous m’en verriez peiné !
Je ne pense qu’à vous et ne vis que pour vous :
Que les mots ne soient point motif à nous brouiller !
Les écrire un par un pour les examiner
Me vaut-il d’être mis dans le rang des filous ?
À en voir toute lettre captive sous case,
Je les préfère certes libres dans la phrase ;
Astucieux éclaireurs de l’âme et de l’esprit,
Mis bout à bout, ils font le jour quand il fait nuit.
 
petit lexique perecquien
u

underwood

Marque de machine à écrire.
Georges Perec, qui aimait les machines à écrire, posséda à ses débuts une Underwood, sur laquelle il tapa ses premiers tapuscrits.
On trouve une vieille Underwood dans les caves du 11, rue Simon-Crubellier.


Note de M. BACKELJAU du 09/01/2010 :
La page semble introuvable sur la Toile. Ceci est une copie générée par WebArchives.

 Autocorrectif, adjectif :

qui permet l’autocorrection.

Autocorrection, nom féminin :

dispositif par lequel l’étudiant contrôle ses réponses à une épreuve de connaissances.