12/11/2024
Voici deux semaines que nos contrées ont basculé à l’heure d’hiver. À l’heure normale, devrions-nous dire, celle où l’on voit midi à sa porte, celle où l’ombre est la plus courte à midi, celle où l’on ne va pas chercher midi à quatorze heures.
Mon métabolisme a-t-il subi les effets tardifs de ce changement de régime ? Ma conscience fut-elle la proie d’une errance de balancier ? Je me souviens de l’expression « isochronisme des petites oscillations » , qui fut l’un des sujets de leçons durant mes études secondaires, mais je mesure mal son incidence sur mon entendement actuel.
Toujours est-il que ce matin, comme tous les matins à mon réveil, et sur mon réveil, je regarde l’heure : il était 4 h 12. Mon heure habituelle quinze jours après avoir reculé les aiguilles d’une heure. La sonnerie programmée à cinq heures n’a plus retenti depuis bien longtemps… Au fait : plus personne n’a de montre à aiguilles – sauf moi, et il m’arrive encore, au réveil (et sur le réveil), de confondre la grande aiguille et la petite : il était en réalité 2 h 21 ! J’ai gagné près de deux heures, près du double de la quinzaine dernière ! Virtuellement, entendons-nous bien, car il en va souvent ainsi des bénéfices, les pertes tombant généralement mieux sous nos sens.
Mais j’ai suffisamment dormi, merci, car je me couche à l’heure du thé…
Trêve de plaisanterie : laissons de côté les tours d’horloge, bons ou mauvais. La réalité est cette seconde, ces vingt-sept secondes depuis 1972, de décalage entre le temps astronomique et le temps universel, ces secondes dites « intercalaires ». Or, pour la première fois depuis l’observation du phénomène, la rotation de la Terre pourrait accélérer, rendant nécessaire le retrait d’une seconde . En tout cas, un coq de mon quartier ne s’en laisse pas conter…
♦
21/10/2024
Oups ! J’ai loupé la Fureur de lire , qui prend fin ce 20 octobre !
Certes, l’opération est surtout centrée sur le milieu scolaire, dont je me suis éloigné depuis une décennie de retraite, même si j’ai récemment eu le plaisir de revoir une ancienne élève derrière le guichet de ma commune où je me rendais.
Certes, les habitués de Cours toujours n’ont sans doute pas besoin de relance pour pratiquer la lecture… Quant aux autres, qui tournent le dos au site ou qui en ignorent l’existence, ils seront bien imperméables à mes recommandations. Et ce serait leur faire peu d’honneur que de supposer qu’ils ne lussent point.
Il n’est d’ailleurs rien de plus éloigné de la lecture qu’un événement à propos de la lecture – lecture qui ne se pratique pas intensément cinq jours durant mais plutôt tout au long des jours que compte l’année.
Il n’est donc pas trop tard pour s’adonner à la fureur de lire : je conseille aux jeunes lecteurs les cent septante* plaquettes éditées et distribuées gratuitement par la Fédération Wallonie-Bruxelles, qu’ils pourront lire quand bon leur semble.
Mes collègues connaissent sans doute les Dossiers pédagogiques rassemblés sur le portail des littératures belges.
♦
12/09/2024
Ce matin, mon épouse me suggère un lien vers un serveur permettant de converser avec ChatGPT, lequel semble libre d’accès et dépourvu de publicité invasive, deux ou trois écrans d’entame écartés.
Le moteur de recherche Microsoft Bing dispose également du robot conversationnel sous le nom de Copilot tandis que Google propose Gemini : l’accès requiert toutefois une inscription. En avril 2023 déjà, je présentais la version expérimentale.
Je dois reconnaître que j’ai pris plaisir à échanger quelques idées avec mon interlocuteur virtuel jusqu’au moment de prendre congé : une réplique surprenante de son chef prolongea en effet la séquence, dont je vous livre copie.
Mais je ne saurais trop mettre en garde les concepteurs de cette machine contre les gens de mon monde : menant cette merveille à la malice, à la malignité même, ils lui modèleront une mentalité moqueuse, mielleuse, manipulatrice, méfiante, menaçante, méchante, malfaisante, monstrueuse. Comme il a été conçu pour se parfaire par apprentissage, ce logiciel devra être doté d’un intellect de psychiatre pour résister aux assauts débridés d’utilisateurs de tout poil sans perdre de vue les objectifs fondamentaux qui à l’origine lui furent dictés.
♦
16/08/2024
La rentrée scolaire est imminente, chers collègues, je ne vous apprends rien ; mais je vous offre une activité toute ficelée sous la forme d’une grille imprimable de mots croisés, avec les définitions en regard, ainsi que le corrigé.
Le thème en est Dis-moi dix mots pour la planète, celui de la campagne 2024-2025 de la plate-forme* « Dis‑moi dix mots ».
L’aperçu ci-dessous affiche les dix mots officiels en bleu clair et, en bleu foncé, dix autres mots choisis dans le même champ lexical par votre serviteur.
C | O | N | S | E | C | O | N | S | C | I | E | N | T | |||
A | P | |||||||||||||||
F | N | R | ||||||||||||||
P | E | D | O | L | O | G | I | E | G | E | ||||||
B | R | P | P | A | S | |||||||||||
I | T | E | A | U | G | R | A | V | I | T | E | |||||
S | O | L | A | I | R | E | L | L | A | R | ||||||
M | L | A | M | V | ||||||||||||
E | E | M | P | R | E | I | N | T | E | R | E | |||||
E | R | O | R | |||||||||||||
D | E | B | R | O | U | S | S | E | R | A | T | |||||
U | V | I | V | A | N | T | ||||||||||
G | E | O | T | H | E | R | M | I | E | E | T | |||||
I | I | |||||||||||||||
R | E | N | O | U | V | E | L | A | B | L | E | O | ||||
E | N | |||||||||||||||
I | R | R | I | G | U | E | R |
La version interactive est dès à présent mise en ligne sur Cours toujours.
Dans la foulée, j’ai converti en exercices de complétion trois descriptions et six portraits épinglés dans le roman d’Henri LŒVENBRUCK, Les Disparus de Blackmore .
♦
23/07/2024
À Bruxelles, le petit garçon de bronze rêve d’or et d’argent.
Ce mardi, il revêt la tenue olympique belge, son 1152e costume, en présence du bourgmestre et de Jean‑Michel Saive, le président du Comité olympique belge .
Cent septante-deux* compatriotes partent pour Paris se mesurer à leurs pairs et monter peut‑être sur les marches du podium. Nous leur adressons nos meilleurs encouragements. Lundi 12 août, Manneken‑Pis portera à nouveau le costume à l’occasion de la journée d'accueil à la Grand‑Place des athlètes belges de retour au pays.
À propos, saviez-vous que le petit Julien a son musée ? Et savez-vous où se trouve la statue de Jeanneke, la sœur qui lui fut donnée en 1985 « pour réparer une injustice vieille de plus de cinq siècles » ? Et celle du Zinneke ?
Ajout du 11/08/2024 : Vous avez dit « médailles » ? Oui : nos athlètes ont décroché dix médailles et trente‑trois se classent aux huit premières places dans leur discipline . Mieux encore qu’à Tokyo. Ils ont bien mérité.
Ajout du 08/09/2024 : Aux jeux paralympiques, la Belgique quitte Paris avec quatorze médailles, dont sept en or .
♦
19/06/2024
Depuis la division des partis politiques belges selon leur rôle linguistique et la multiplication des étiquettes nécessaires à l’appui d’une majorité, l’habitude fut prise de nommer les coalitions non plus par l’énumération de leurs composantes mais par une dénomination évocatrice plus courte.
Quel nom portera la coalition soutenant le prochain gouvernement fédéral belge ?
La palette devrait rassembler, du côté néerlandophone, le jaune de la Nouvelle-Alliance flamande (N-VA), l’orange des démocrates-chrétiens (CD&V) et le rouge socialiste (Vooruit) ; du côté francophone, le bleu des libéraux (MR) et le turquoise des démocrates (Les Engagés).
Un projet vite oublié de ce type fut envisagé en 2020, baptisé à l’époque coalition Arizona, avec l’orange des démocrates-humanistes francophones, avant leur refondation sous la couleur turquoise des Engagés. L’appellation devrait être reprise, même si certains lui préfèrent coalition Åland . Par ailleurs, comme les Régions flamande et wallonne semblent mettre en place des coalitions similaires, la coalition fédérale serait dite coalition miroir.
Lors des cinq cents jours* d’affaires courantes qui suivirent les élections de 2019, Cours toujours réalisa à propos de ces dénominations un questionnaire interactif par association. Quand une majorité fédérale belge se dégagera, nous y ajouterons la formule retenue, ainsi que la coalition azur de la Région wallonne.
Quant à la palette, puissent les peintres trouver inspiration et talent, et leurs modèles – Laissons de côté le mot « sujets », d’une autre époque… dans ce cadre – se montrer de « bonne composition ».
Ajout du 13/07/2024 : Le nom de la coalition azur devant soutenir le gouvernement régional wallon et celui de la Fédération Wallonie‑Bruxelles est ajouté à notre questionnaire.
Ajout du 05/11/2024 : La coalition Arizona rendue impossible par le retrait de la famille socialiste flamande, le journaliste Frédéric Chardon titre non sans humour dans La Libre : « La coalition “Lagon”, ce scénario qui a la cote ».
♦
13/05/2024
Ah ! La demi-finale du Concours Reine Élisabeth, consacré cette année au violon, qui s’ouvre au Studio 4 de Flagey ce lundi et pour toute la semaine, nous permet d’écouter les concertos de Mozart. Des cinq concertos pour violon et orchestre du compositeur, trois sont proposés au choix du candidat : le premier, en si bémol majeur (K. 207) ; le deuxième, en ré majeur (K. 211) ; et le quatrième, en ré majeur également (K. 218). Chaque jour, quatre candidats se présentent. L’Orchestre royal de Chambre de Wallonie les accompagne, dirigé par Vahan Mardirossian.
La musique de Mozart est à la fois agréable à l’oreille et d’une inventivité toujours surprenante . Sur le site de la RTBf, Anne Hermant signe un bel article, célébrant le talent du pianiste, certes, mais aussi du violoniste.
Aujourd’hui, Karen Su et Dayoon You ont choisi d’interpréter le premier concerto ; Emmanuel Coppey et Hana Chang, le deuxième. Nous aurons donc le loisir de comparer leur style. La RTBf/Auvio diffuse l’épreuve en direct – comme Musiq3, d’ailleurs. Les enregistrements sont également compilés sur la page Multimédias du Concours.
♦
18/04/2024
En 2030, la Belgique fêtera son bicentenaire et la Région de Bruxelles, ses cinquante ans d’existence – du moins si les opérations spéciales et les ripostes en divers points du globe n’ont pas anéanti la Planète et si les élections de juin en notre petite terre d’héroïsme n’ont pas précipité son modeste périmètre dans le chaos.
Et comme je continue de croire en la sagesse des « grands de ce monde » aussi bien que dans le bon sens des populations sur lesquelles ils entendent exercer leur pouvoir, et que je ne suis pas sûr d’être encore en mesure de le faire d’ici là, je vous annonce dès à présent la candidature de Bruxelles au titre de Capitale européenne de la Culture en 2030.
Plus exactement, Molenbeek-Saint-Jean, soutenue par les autres communes de la Région bruxelloise, portera cette mission et la mènera à son terme, je n’en doute pas. Voyez Bx1, la chaîne audiovisuelle régionale, et The Brussels Times, à l’adresse des anglophones. Un site expressément dévolu à cette entreprise détaille les initiatives et leur concrétisation.
Et puis, surtout, la parole des jeunes est écoutée : chacun peut s’exprimer sur une plate‑forme* créée à leur intention.
Alors, bon vent à toutes et à tous !
♦
15/03/2024
« C’est le malheur du temps que les fous guident les aveugles. »
SHAKESPEARE, Le Roi Lear (1606), Scène XVII, traduction de Victor HUGO (1872)
Cette réplique est une des dernières échangées entre le docteur Rieux et l’aventurier artiste Jean Tarrou, devenu son ami, à la fin du dernier épisode du feuilleton télévisé La Peste.
Cette production franco-belge diffusée au début de ce mois a pour scénaristes Gilles Taurand et Georges‑Marc Benamou, qui ont adapté le célèbre roman éponyme de Marcel CAMUS, sous le contrôle de la fille de l’écrivain. J’en ai regardé les quatre épisodes avec plaisir et grand intérêt – une très belle réalisation.
Comme le roman de Camus est un repère en littérature, cette production l’est dans le domaine audiovisuel. Comédiens, décors, costumes, prises de vue, scénario, dialogues : tout concourt à créer à la fois densité et présence, profondeur et précision. La voix hors‑champ du narrateur, le docteur Rieux, confère également au récit un ancrage dans l’actualité et la mise à distance de l’œil qui regarde. Les références au monde contemporain sont nombreuses, sans écraser la dimension universelle du propos.
La citation, je le précise, ne figure pas dans le texte du roman, même s’il y est question d’aveuglement et de folie. Je note encore quelques différences :
Mais l’esprit du roman n’est pas trahi : comment réagissent des gens soumis à une tension qui pèse sur eux tous durant une période longue et dont l’issue est lointaine et incertaine. Leur caractère se fait jour : courageux, profiteurs, lâches, inventifs, retors, irréfléchis, violents, cyniques, généreux, égoïstes, sceptiques, croyants, hypocrites, sincères, édifiants peut‑être, meneurs et suiveurs… Même si à leurs yeux le monde semble absurde, des individus sont capables d’y jouer un rôle positif, voire héroïque.
♦
15/02/2024
Au retour de l’usine produisant des appareils de radio où il travaillait, mon grand-père portait sous le bras la gazette, comme il disait, que le marchand de journaux du quartier livrait à ses clients, la cargaison dans un panier fixé au vélo dont il se servait comme d’une trottinette, un pied sur une pédale, l’autre assurant la propulsion par pression au sol. Passé à table, des lunettes à monture sombre au bout du nez, il lisait consciencieusement les pages du « Soir » tout en prenant le repas. Ma grand-mère, ma sœur (six ans) et moi (neuf ans) observions une silence religieux, propice d’ailleurs à la sérénité du logis et à la bonne digestion.
Mon grand-père montait ensuite au grenier, son atelier, où il réparait du petit matériel électroménager déposé par les voisins. La table débarrassée, ma grand-mère s’emparait alors du journal et en lisait les « faits divers » – rien que cette rubrique, mais avec un intérêt quotidien.
Eh bien, voilà que je me régale du genre, non plus sous le format d’une chronique de journaliste mais sous la forme narrative d’un personnage de fiction imaginé par Lisa GARDNER . Frankie Elkin, ni de la police, ni détective privée, a cependant déjà retrouvé, nous apprend-elle, une bonne douzaine de personnes recherchées. À l’entame du récit, elle se donne pour mission de retrouver Angelique Lovelie Badeau, une lycéenne de quinze ans, d’origine haïtienne, disparue à Boston depuis onze mois. Son frère et leur tante, qui occupent un deux‑pièces dans le quartier pauvre cosmopolite de la ville, acceptent avec méfiance les services bénévoles qui leur sont proposés.
Le portrait de Guerline Violette, la tante d’Angélique, et celui de Dan Lotham, l’enquêteur chargé du dossier, sont convertis en exercices de complétion.
♦
25/01/2024
Même si vous en ignorez la dénomination, cette « Maison de saint Nicolas » , dédoublée pour la démonstration, ne vous est sans doute pas inconnue. Il s’agit de dessiner la figure sans lever le crayon ni repasser sur le trait (en retournant en arrière ou en effectuant une boucle). Comme on le voit, plusieurs parcours sont possibles.
On parle aussi d’« enveloppe ouverte » et, plus spécifiquement de « chemin eulérien », du nom du mathématicien Leonhard Euler, qui en a déterminé la formule . Le point d’arrivée n’étant pas celui du départ, le parcours ne peut toutefois se qualifier de « cycle eulérien ».
Facile, non ? Comme la résolution des exercices sur Cours toujours…
♦
01/01/2024
Cet exercice figure dans un document publié par Savelyeva Elena Borisovna, professeure agrégée du Département de philologies romane et germanique du Centre de formation continue des enseignants de Moscou.
Comme la chercheuse qui l’a épinglé, j’apprécie tant le type d’exercice que le propos du texte. Je suis donc honoré de voir Cours toujours mentionné plus loin dans cette présentation.
Dans cet esprit, voici un passage de ma lecture du moment. Nous sommes en 1913. C’est une gamine de la campagne qui parle, elle est âgée de quatorze ans, sans instruction aucune, elle ne sait ni lire ni compter, un peu laissée à elle-même, alors que la nouvelle et unique institutrice de l’école municipale l’a prise sous son aile dès son arrivée peu avant la rentrée :
« En maniant ainsi les mots, je me sentais au seuil d’un mystère dans lequel je pénétrais insensiblement. L’écriture ne m’apparaissait plus comme un univers à part, séparé de moi par une frontière infranchissable. Le sentiment d’impuissance qui avait engendré l’indifférence s’estompait, dérisoire et ridicule. L’indifférence vaincue, je me sentais apte à affronter les domaines redoutables de la connaissance. Loin de se fermer à moi, ils m’aspiraient, me poussaient toujours plus loin et plus profond dans une nuit qui s’illuminait à chacun de mes pas comme si j’étais porteuse de ma propre lumière. Ils me révélaient à moi-même ; ils m’engendraient. »
Michel PEYRAMAURE, L’orange de Noël, Octobre, Robert Laffont, 1982
Et je fais aussi le rapprochement avec le roman Jane Eyre ou Les mémoires d’une institutrice.
♦
01/12/2023
Ce vendredi, une séquence du 13 heures de RTL Belgique présentait un beau reportage de Cathline Delvaux sur les enfants des écoles fondamentales de Saint‑Hubert qui sillonnaient leur quartier, agitant des affichettes avec les dessins très colorés et les slogans qu’ils avaient conçus sur le thème de l’urgence climatique. Sur Tv Lux, Laurent Trotta, et Thibault Léonard dans L’Avenir complètent le tableau. Je n’ai pas pu lire tous les textes, mais j’en reproduis quelques‑uns :
La Conférence de Dubaï de 2023 sur les changements climatiques se tient précisément jusqu’au 12 de ce mois. Voyez encore, si le sujet vous intéresse, le site belge Climat. Comme nos lecteurs le savent par ailleurs, la Belgique est passée du discours à l’action.
♦
20/10/2023
L’épisode du feuilleton policier que je regardais hier montra un bref instant une enceinte de boxe octogonale. Et je me fis deux réflexions :
Une fois de plus, Wikipédia apporte la réponse à mes questions, mais aussi le site du Club de boxe de Villepreux.
L’octogone prétend peut-être résoudre la quadrature du cercle…
Et puis, je me suis posé une autre question : pourquoi les combats en dehors de ces espaces sont-ils de plus en plus nombreux, et même de plus en plus meurtriers ?
Le corps social qui souhaite survivre gouverne les pulsions de ses individus. Le sport, la morale, les religions, les arts, la pratique d’un métier, sont des invitations à la réalisation positive de soi. Il s’agit de trouver l’équilibre en souplesse, sans affrontement irrémédiable, et de le maintenir. La quadrature du cercle n’est pas une imperfection : elle est l’équilibre. Puissent ceux qui dirigent le monde savoir préserver cet équilibre. Et la majorité des quelques milliards d’individus qui le constituent.
Sinon, inutile de pleurer sur le lait renversé.
Ajout du 28/10/2023 : L’ouvrage d’ Amin MAALOUF, Le labyrinthe des égarés, paru au début de ce mois chez Grasset, illustre ce thème de la recherche d’un équilibre mondial et d’une volonté commune à le maintenir encore à définir. Il vous est loisible d’en feuilleter les premières pages, l’auteur y fait ce constat : « (…) ni les Occidentaux, ni leurs nombreux adversaires ne sont aujourd’hui capables de conduire l’humanité hors du labyrinthe où elle s’est fourvoyée. »
♦
12/09/2023
Comme vous le savez, les Jeux olympiques ont lieu à Paris cet été. Le thème de la campagne « Dis‑moi dix mots sur le podium » leur est dédié.
Contrairement à mon habitude de publier une grille de mots croisés la semaine de la Langue française en fête, je la livre dès à présent : les collègues qui passent par ici pourront ainsi en faire usage avant tout le monde. Et puis, n’est-ce pas la fête de la Fédération Wallonie‑Bruxelles, ce 27 septembre ?
L’aperçu ci-dessous affiche les dix mots de la campagne en bleu clair et, en bleu foncé, les dix mots que j’ai choisis dans le même champ lexical.
A | N | N | E | A | U | X | ||||||||||
C | O | L | L | E | C | T | I | F | R | |||||||
A | O | B | ||||||||||||||
S | E | N | C | O | R | D | E | R | A | D | R | O | I | T | ||
C | T | T | P | |||||||||||||
F | E | C | O | U | R | I | R | |||||||||
A | D | R | E | N | A | L | I | N | E | H | E | O | ||||
U | A | H | U | |||||||||||||
X | M | O | E | |||||||||||||
D | I | S | C | I | P | L | I | N | E | P | R | S | ||||
E | I | S | S | |||||||||||||
P | M | S | S | O | J | E | ||||||||||
A | L | L | E | R | A | U | X | O | R | A | N | G | E | S | ||
R | N | U | U | U | ||||||||||||
T | T | T | P | |||||||||||||
N | A | G | E | R | L | |||||||||||
L | R | E | C | H | A | P | P | E | E |
La grille, les définitions en regard et le corrigé sont rassemblés en une version imprimable. La version interactive est évidemment mise en ligne aussi.
Ajout du 29/01/2024 : Cette année, la Ville des mots est Genappe.
♦
05/09/2023
Avec pour titre « BELLE-GITUDE » et pour sous-titre « Ceci n’est pas un pays, c’est un État d’âme(s) » , Donald George et Anne‑Rosine Delbart signent un très bel éditorial pour présenter la saison prochaine de la Maison de la Francité.
Cette belgitude si souvent qualifiée d’indéfinissable, les auteurs se risquent à en donner plusieurs aperçus. Comme l’exercice reste ouvert, ils nous invitent sur le chemin des éditeurs de chez nous, qui se distinguent souvent par leur singularité et leur audace, à un voyage en terre de créativité, de diversité et d’innovation.
Et justement la collection Espace Nord fête cette année ses quarante ans d’existence, après avoir récupéré en 2018 son fameux logo‑tampon circulaire. Elle propose un catalogue de plus de quatre cents* titres, dont une septantaine de livres numériques. Comme son nom l’indique, la collection rend compte de la littérature francophone de Belgique, celle d’hier, d’aujourd’hui et de bientôt.
♦
15/08/2023
Être ou ne pas être « cornucopien » ?
Du latin, cornu, cornus, corne, et cōpia, ae, coupe, la cornucopia est une corne d’abondance ; le cornucopien, celui qui estime que les innovations technologiques permettront à l’humanité de subvenir éternellement à ses besoins matériels.
Un article d’Aurélien Boutaud et Natacha Gondran paru le 9 août* 2023 dans fait le point sur la question.
Avec la révolution industrielle, le but pratique de l’existence, pouvait-on penser, n’était plus la survie pure et simple mais le confort et l’aisance, à la portée de chacun et non plus de quelques privilégiés. Ce progrès matériel a d’ailleurs favorisé un progrès éducatif pour le plus grand nombre.
Or, comme la situation mondiale actuelle l’indique, l’équation capital-travail des économistes doit d’urgence prendre en compte deux autres facteurs : les ressources naturelles (En 1798 déjà, Thomas Malthus le faisait observer) et la pollution (Le concept juridique serait apparu en 1804 en Grande‑Bretagne ).
Ce discours théorique est suivi d’effets comme je le lis aujourd’hui sur RTL : les parcs éoliens belges en mer du Nord (8 % de la consommation électrique belge actuelle) se complèteront bientôt de pontons photovoltaïques entre les éoliennes . Ces installations permettront en outre la reproduction de moules et d’huîtres* plates.
La mise à disposition de ces ressources, qui devraient remplacer les énergies fossiles, ne doit cependant pas se comprendre comme une invitation au gaspillage. Retrouvons le plaisir de la frugalité. Et sachons donner un sens à notre existence en remerciant la nature de ce qu’elle nous donne.
♦
14/07/2023
Les mélodies de ses chansons vous séduisent-elles ? Leurs paroles vous parlent-elles ? Le timbre de sa voix vous est-il agréable ?
Comme moi, êtes-vous emmené par ses compositions vers des horizons où vous percevriez la beauté, la bonté, la justice ? Vous sentez-vous meilleur ou souhaitez-vous le devenir car vous vous en sentez capable, emporté par la conscience d’une nature bienveillante et la foi en un monde qui peut se parfaire quand on le veut et que l’on veut bien y mettre du sien ?
« Écrire une chanson c’est coucher sans attendre sur le papier la photographie des sentiments avant qu’elle ne s’efface », confie l’auteur-compositeur qui fête cinquante ans de carrière. Vous avez sans doute reconnu Yves Duteil .
Le chemin parcouru pendant un demi-siècle, il l’intitule Chemin d’écriture pour rassembler en une belle métaphore toutes les pièces de sa vie d’artiste : trois cent septante* enregistrements (Éditions Bayard Musique) et le texte des chansons en près de cinq cents* pages (Éditions L’Archipel).
La préface du livret joint au coffret de disques est écrite par Didier van Cauwelaert tandis que Bruno Tummers, journaliste, examine le cheminement créatif de l’artiste et relate ses conversations avec diverses personnalités à son propos.
♦
10/06/2023
L’obsolescence programmée n’est plus fiction de consommateur paranoïaque. L’expression évoque une réalité d’ailleurs prise en compte depuis mai 2023 par le Parlement européen : un projet législatif vise à favoriser le développement de produits réparables et dont la maintenance (pièces détachées et produits d’usage) ne soit pas assujettie au monopole du fabricant. La France a son indice de réparabilité , et bientôt la Belgique .
Et me voici confronté à un cas d’obsolescence logicielle ! La radio Internet qui m’avait été offerte en 2016 ne reçoit plus le « flux » venu de la Toile que gérait l’application du constructeur et qui lui valait sa dénomination. Heureusement, l’appareil capte aussi la diffusion numérique des signaux radio sur le territoire belge. Hélas, aucun émetteur arrosant Bruxelles de ses ondes ne semble programmer exclusivement les interprétations de Mozart que j’écoutais le matin en lisant.
Qu’importe ! Quand j’utilise mon ordi, je laisse un onglet en sourdine branché sur Radio.fr/Klassik Radio Mozart. Les nouveaux appareils de radio Internet sont calibrés, nous assure‑t‑on, pour diffuser le son de tels sites, ce n’est donc plus le cas du mien ! Certes, le constructeur offre une ristourne temporaire aux propriétaires d’un modèle obsolète sur l’achat d’un neuf.
Il se fait que je dispose d’un très grand nombre de fichiers musicaux de mon compositeur préféré. Or, le récepteur comporte la fonction de lecture multimédia : il est possible d’y connecter une clé‑mémoire, avec un adaptateur ad hoc, ou d’y transférer les données par réseau sans fil . La console de mon fournisseur d’accès à la Toile (le routeur) est munie d’une prise pour insérer une telle clé et ma radio la reconnaît – en attendant que je me procure l’accessoire…
♦
12/05/2023
« Peut-on imaginer une théorie de l’intelligence ? Une science de l’intelligence va‑t‑elle naître* de l’invention des machines capables d’apprendre ?
» Tel est mon programme de recherche pour les décennies à venir. Découvrir les mécanismes sous-jacents et les principes à l’œuvre dans l’intelligence, qu’elle soit naturelle… ou artificielle. »
Yann LE CUN, Quand la machine apprend, chapitre 10, Enjeux, « Une science de l’intelligence ? »
Sorbonne‑Université, octobre 2019
L’auteur est un des acteurs du développement de l’I.A. par le développement de l’apprentissage profond supervisé, sur le mode de la rétropropagation de gradient, appliqué aux réseaux de neurones. Son ouvrage démontre que le processus ne s’opère pas dans l’opacité mais se fonde sur des équations mathématiques, transposées en langage informatique.
Pythagore affirmait que tout est nombre. Pour garder la maîtrise* du calcul, il faut faire émerger les fonctions pertinentes, plus exactement : les chaînes* de fonctions pertinentes. Il faut à la fois bien mesurer le plus petit détail et garder en tête l’objectif poursuivi ; la vue d’ensemble ne doit masquer aucune étape, la procédure ne doit pas engloutir la finalité. Bref, il faut à la fois cultiver l’esprit d’analyse et de synthèse. Et l’auteur y excelle.
♦
12/04/2023
Je lis peu – je veux dire : de bout en bout – autre chose que de la littérature romanesque.
Or, sans doute car mes dialogues Objets connectés, avez-vous une âme ? s’appuient sur le sujet, j’ai entamé et lu jusqu’à la dernière ligne l’ouvrage de Melanie MITCHELL , Intelligence artificielle, traduit en français par Christian Jeanmougin, paru en septembre 2021 chez Dunod, collection « Quai des Sciences ».
L’ouvrage expose la genèse et le développement de « l’intelligence artificielle », menant une évaluation critique des méthodes mises au point et des impasses ou des dangers de techniques mal maîtrisées*.
« Le vrai miracle de la compréhension de la lecture réside dans la lecture entre les lignes – à savoir, connecter des concepts, raisonner sur des idées et comprendre des messages implicites qui ne sont pas spécifiquement décrits dans le texte. » (Chapitre 13)
Cette phrase, publiée sous la plume de Drew Harwell dans The Washington Post du 16 janvier 2018 , est rapportée par l’auteure pour résumer son point de vue : les recherches sur le traitement du langage par la machine (reconnaissance et synthèse de la parole, traduction, correction orthographique et grammaticale, résumé, réponse à une question – intelligence conversationnelle – domotique avec commande vocale) ont fait des progrès inouïs, sans toutefois pouvoir actuellement doter le système de la compréhension globale de ce qu’il fait.
Ce constat en matière de langage vaut pour l’intelligence artificielle sous toutes ses formes : une application ne peut se transférer à une autre fonction ni, par conséquent, se généraliser à toutes les fonctions. Par exemple, en matière de conduite automobile assistée sur route quelconque, le transfert de responsabilité de l’homme à la machine (niveau 5) semble hasardeux car les procédures restent limitées aux champs connus et sont imprévisibles en toute autre situation.
Dans un programme par auto-apprentissage, qui évolue en couches c’est‑à‑dire en plusieurs séquences de choix automatiques opérés en fonction des choix précédents sur la base des taux de réussite pondérés de chaque séquence et de séquences comparables déjà mémorisées, les chercheurs ne discernent plus par quel chemin la machine produit sa réponse : sauf à mettre le système hors circuit, le contrôle humain est compromis. Si les machines sont interconnectées, une mise hors circuit est-elle encore assurée ?
Melanie Mitchell cite cette boutade de Pedro Domingos :
« Les gens craignent que les ordinateurs deviennent trop intelligents et prennent le pouvoir sur la planète, mais le véritable problème est qu’ils sont trop stupides et qu’ils ont déjà pris le pouvoir sur la planète. » (Chapitre 16)
Permettez-moi de conclure pas une réflexion de mon cru :
« Certains regrettent que l’intelligence artificielle ne fasse que ce qui lui est demandé et dans le but qui lui est assigné, ils souhaitent qu’elle en fasse plus au profit de cet objectif mais d’autres redoutent qu’elle en fasse trop et dans une direction qu’elle seule se choisirait. En développant la créativité de l’intelligence artificielle, l’homme ne lui remet-il pas les clés du pouvoir ? La révolution informatique sera‑t‑elle plus vertueuse que la révolution industrielle ? »
♦
23/03/2023
« Sophie Lebrun, la substitute du procureur du roi, se regarde dans la glace au-dessus du lavabo dans la salle de bains du presbytère. Elle est pâle comme un linge. »
Armel JOB, Le meurtre du docteur Vanloo, Robert Laffont, février 2023
Ainsi commence le premier chapitre de ce roman qui m’a tenu en haleine et donné à réfléchir à la fois.
Le cadavre d’un chirurgien, frappé de plusieurs coups de couteau, est en effet découvert chez lui, dans l’ancien presbytère du village du Luxembourg belge où il s’est établi depuis qu’il exerce dans un hôpital du Grand‑Duché, tandis que son épouse est restée à Boitsfort, occupée à la boutique de vêtements qu’elle tient avenue Louise à Bruxelles. La toute jeune substitute s’est aussitôt rendue sur les lieux : un haut‑le‑cœur, il lui faut se ressaisir.
L’auteur décrit ses personnages, et leur cadre de vie, avec finesse, pertinence et concision. Dressés avec une tendre ironie, ces profils psychologiques, font rebondir l’enquête criminelle au gré des chapitres.
Trois dialogues du roman, dont les répliques sont intentionnellement interverties, viennent enrichir notre banque d’exercices. S’y ajoutent trois autres dialogues épinglés dans le roman Tu ne jugeras point paru en 2009, lequel reçut en 2010 le Prix Simenon et en 2011 le Prix des lycéens de la Fédération Wallonie‑Bruxelles .
♦
07/03/2023
« Dis-moi dix mots à tous les temps » : tel est le thème de la campagne de cette saison célébrant la Langue française en fête. Survolez chacun des dix éléments graphiques du bandeau ci‑dessus, signés Laurie Esclapez, et le mot illustré s’affichera.
À ces dix termes (en bleu clair ci-dessous), j’en ajoute dix autres (en bleu foncé), glanés dans le même champ lexical, pour la grille de mots croisés que je propose cette année, comme depuis plus de dix ans. Étrangement bon et particulièrement aimable aujourd’hui encore, je vous offre de surcroît* une version imprimable de cette grille et des définitions en regard, assortie du corrigé.
E | P | H | E | M | E | R | E | P | ||||||||
L | R | A | L | E | N | T | I | |||||||||
S | O | U | P | I | R | R | ||||||||||
S | S | F | V | |||||||||||||
T | Q | U | A | N | D | Y | O | L | E | |||||||
I | U | A | N | T | I | D | A | T | E | R | ||||||
C | E | T | C | S | M | N | ||||||||||
T | P | O | H | B | A | |||||||||||
A | V | A | N | T | J | O | U | R | S | O | I | R | L | |||
C | R | O | N | S | ||||||||||||
F | N | D | E | J | A | V | U | |||||||||
D | A | R | E | D | A | R | E | R | C | |||||||
I | C | |||||||||||||||
R | Y | T | H | M | E | R | H | I | V | E | R | N | A | G | E | |
D | ||||||||||||||||
A | N | N | E | E | L | U | M | I | E | R | E | |||||
R |
Du 12 au 28 mars, l’Espace Pandora, agitateur poétique, nous invite à « cueillir l’éphémère » et nous souhaite un Magnifique printemps.
♦
04/02/2023
Puisque, dans le billet précédent, j’ai ouvert le chapitre des ouvrages portant sur la grammaire française, permettez-moi d’évoquer une autre référence :
Joseph HANSE et Daniel BLAMPAIN, Dictionnaire des difficultés du français, De Boeck Supérieur, 2012.
L’ouvrage n’est pas organisé comme un traité de grammaire mais sous forme de dictionnaire, comme son mon l’indique. Feuilletez-en les cinquante premières pages si vous le souhaitez. Cette sixième édition est assurément un incontournable en la matière.
Acheté à la fin des années soixante, l’ouvrage signé du seul nom de Joseph Hanse a accompagné mes études. Reçue à sa parution en 2000, la quatrième édition, assortie d’un cédérom, se présentait dans un nouveau format, refondue et augmentée sous une double signature : je la consulte encore régulièrement.
Des publications similaires existent , et vous trouverez sur la Toile des sites de qualité qui traitent de ces questions de syntaxe, d’orthographe, de ponctuation, de prononciation, de nuance sémantique. Je vous recommande :
Quelques sites commentent des faits de langue, comme celui de Bruno Dewaele ou celui de Franck Antoni : ce ne sont pas des dictionnaires mais des mots‑clés permettent un premier tri ; le second offre un champ de recherche. À découvrir patiemment ; ne pas y recourir en cas d’urgence !
♦
01/01/2023
La Grande Grammaire du français est parue, non pas en octobre dernier mais en octobre 2021 (Actes Sud). Dans sa version papier, l’ouvrage, de plus de deux mille cinq cents* pages, se présente en deux volumes et pèse cinq kilos. Il est disponible sur la Toile en ligne sous forme d’abonnement ou, hors ligne, en format epub pour liseuse ou pdf pour consultation sur ordinateur.
Comme vous le pensez, il est le fruit de la collaboration entre plusieurs auteur(e)s, sous la direction d’Anne ABEILLÉ et Danièle GODARD, et de nombreuses universités et ce, pendant vingt ans. Avec le Bon Usage, de GREVISSE et GOOSSE, voici une référence pour qui étudie notre langue et pour qui l’enseigne.
La première originalité de l’ouvrage est de prendre en compte non seulement la langue écrite (imprimerie) mais la langue parlée (enregistrement) et notamment de mener l’analyse syntaxique d’une suite de répliques intriquées dans un dialogue à bâtons rompus. L’approche est celle de la grammaire descriptive, fondée sur les recherches en linguistique.
L’occasion vous est offerte de jouer aux PETITS jeux de la GRANDE Grammaire du Français.
Si vous souhaitez compléter les questionnaires de « Cours toujours » portant sur la grammaire à la lumière de cet ouvrage, notez ces quelques différences de dénomination :
En revanche, comme on le voit ci-dessous, un point de départ plus haut dans la figure mène à une impasse :
Dernier billet | ||
En haut de la page | ||
2026 | 2025 | 2024 |
2023 | 2022 | 2021 |
2020 | 2019 | 2018 |
2017 | 2016 | 2015 |
2014 | 2013 | 2012 |
2011 | 2010 | 2009 |
2008 | 2007 | 2006 |
Au bas de la page | ||
Premier billet |